mardi 24 mai 2011

(Ceci n'est pas un article) Amour, parfums et cigarettes : une histoire d'addictions.

Par Phoebus.

       J'ai écris cette nouvelle entre deux séances de révision pendant le mois de mai, et ça a donné quelque chose de plutôt sérieux donc tant qu'à faire... Autant vous la montrer ? C'est une réflexion sur les addictions, à travers la relation qui lie deux personnages (l'un des deux étant la Pernelle de l'article sur les histoires de parfums pour le bureau, perfumista notoire). Enfin bref, si vous avez du temps et si vous voulez savoir comment les parfums peuvent sauver quelqu'un... Bonne lecture !
(PS : les clichés des premiers paragraphes s'envolent très vite, rassurez-vous).




          La cigarette du matin, c'est celle qui m'a le plus manqué, au début. Sans rire, j'en rêvais la nuit parfois. Et de frustration, arrivé au point du rêve où l'on comprend qu'on est en train de rêver, que le feu dans les poumons est factice, factice l'odeur de la fumée, imaginaire le nez qui pique, c'est le réveil, c'est le manque. C'est moi, droit comme un I dans mon lit, les yeux grand ouverts, faisant la navette entre le plafond, le radio-réveil, le plafond. J'attends 7H00. 7H00 ne vient pas. Le plafond.

         Je gratte le matelas du bout des ongles, je tortille des orteils, je m'en rend compte, j'arrête tout de suite. Pernelle dort à côté.
7H00, c'est pour elle. Pas pour moi. Elle, elle travaille. Elle ne rêve pas de se cramer les poumons. Pernelle, elle rêve de smileys, de poneys, d'arc en ciels. De parfums, aussi, je crois, c'est elle qui le dit. Elle se parfume toujours avant d'aller dormir, ça doit aider. Elle a un tiroir où elle entasse tous ses échantillons (je ne sais pas très bien comment elle se les procure, tu me fileras l'adresse de ton dealer que je lui dis des fois, et elle me fusille du regard - même pour rire elle ne veut plus que j'évoque le fantôme de mes années sombres). Les échantillons, donc, c'est son rituel, elle en prend un au hasard dans sa boite en fer forgé après la douche, avant de se glisser sous la couette. Le creux des coudes, les poignets, le cou – sa sainte trinité. Les coudes et les poignets, c'est pour elle, évidemment et c'est très drôle de la voir se contorsioner subitement toutes les trente secondes ; comme prise d'une impulsion souveraine, elle se bat avec les draps pour qu'enfin, ENFIN elle puisse renifler son poignet. Et soupirer d'aise. Et sourire niaisement. Une bonne trentaine de fois avant qu'elle ne s'endorme – et que je puisse aussi m'endormir à mon tour...
       Mais le cou ? Le cou, c'est pour moi.

       J'ai mis du temps à le comprendre. Sans doute parce que je n'ai retrouvé l'usage de mon odorat que très, très récemment. Après des années passées à m'auto-détruire consciencieusement, j'ai rencontré Pernelle. Elle avait la volonté que je n'avais pas de me reconstruire pierre par pierre. De me nourrir pour adoucir les angles de mes côtes et de mes pommettes. De rafistoler ce qu'il y avait à rafistoler. De passer un coup de fil à mes parents à Noël. Mais pour mon odorat, Ô mon odorat. Elle était catastrophée, elle a pleuré pendant des heures quand je lui ai dit que je ne sentais plus rien depuis longtemps. Pour elle, qui éprouvait une empathie disproportionnée envers ces chats d'Amérique Latine à qui on coupe les moustaches, c'était inconcevable, terrible. Alors on a vu un doc pour ça. Elle m'a fait toute une scène, moi je m'en fichais, à quoi bon, tu sais, ce que j'ai oublié ne peux pas me manquer, et puis c'est cher et puis et puis.

       J'ai cédé, elle m'a convaincu. On l'a vu. Et il n'y a rien à faire Monsieur, je suis désolé pour vous. Prenez donc une brochure : "C'est un pic, c'est un cap, et ça ne sert plus à rien : apprendre à vivre sans odorat".

Une fois dehors.
  • tu vois.
  • Je vois quoi.
  • Je te l'avais dis, glissai-je entre deux nuages gris désabusés.
      Je savourais ma cigarette, ma victoire, son amertume – maigre consolation, il me restait le sens du goût.


       Mais le cou, donc.
Un matin, 7H00 nous a réveillé tous les deux (une époque pas si lointaine où je dormais encore comme une loutre). Comme en fait il était sept heures moins cinq, une idée de Pernelle, ça nous laissais cinq minutes pour trainasser, maugréer, se câliner et bâiller. Tout ça à la fois sur fond de crachotement radiophonique mal réglé. Hit miousique on' lit.
Sauf que. Sauf que ce matin. Ce matin donc. Je l'ai appelé Josy.

       Blanc. Regard torve. L'air de dire, hum, t'es pas crédible dans le rôle de l'homme à femme qui mélange le nom de ses conquêtes, et puis t'es pas drôle. Et va te brosser les dents si tu veux continuer à m'embrasser. Elle s'est levé, je l'ai retenu par un pan de drap, déboussolé, j'ai plongé la tête dans son cou, elle m'a repoussé, tu sais bien que j'ai pas le temps je vais être en retard au. Je l'ai coupé.

  • Tu portes Shalimar ! Je me suis écrié.

       C'était léger, étrange, translucide, le fantôme d'une sensation que je n'avais plus connu depuis longtemps. L'impression que l'air autour du cou de Pernelle avait un peu plus de relief, un peu plus de teinte. Un accord qui résonnait en moi, lointain, familier. Une vision s'est imposée à moi : celle de ma tante Josy, qui n'était pas ma tante en fait mais bref, Josy qui me gardait pendant que mes parents travaillaient à l'Elysée, Josy très dadame, avec son manteau Léopard, ses godillots dorés, sa permanente pour avoir les cheveux très bouclés. Josy, toujours flanquée de ces deux choses qui ne la quittaient jamais et la suivaient partout, même aux toilettes : Amadeus (son yorkshire nain blond, grand vainqueur du concour canin la truffe d'or de 1984 à 1987) et le puissant parfum qui imbibait le col de son manteau en imprimé-léopard : Shalimar.

  • Oui, oui, souffla Pernelle, la voix blanche. Tu as reconnu ? (C'est pas une blague ? Non ?). Mais alors... Ca veut dire que tu peux ? Tu peux encore ..?
  • Il semblerait...

       Je n'étais pas certain, c'était si léger, mais je n'ai pas pu penser à Shalimar par hasard, il devait bien y avoir un lien de cause à effet, non ? De son côté, Pernelle exultait, je l'ai même entendu chanter sous la douche, et elle m'a gratifié d'un "on en reparlera ce soir" avant de refermer la porte d'entrée avec énergie.

       J'ai essayé de me rendormir, en vain. Étendu en diagonale sur le lit, j'avais parfois des rictus, comme des spasmes en réalisant qu'un parfum était venu chatouiller mes narines quelques instants plus tôt, après toutes ces années d'anosmie intersidérale. Je n'arrivais plus à me focaliser sur autre chose, je visualisais des volutes ocres, mordorées, oranges et Terre de Sienne, qui se mélangeaient sans s'altérer, dans une harmonie parfaite. Sans ambition précise, je me suis installé dans la pièce de l'appartement de Pernelle qui me servait d'atelier, et après avoir dégagé toutes les toiles inachevées qui encombraient l'espace, j'en ai pris une nouvelle pour tenter de coucher mes souvenirs en peinture.
       L'abstrait n'est pas vraiment le genre que je maitrise le plus mais cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas terminé une toile – et encore moins en aussi peu de temps !

       Un peu plus tard, une idée commençait à me démanger. Je suis sortit dehors, et en chemin je repensais au sourire de Pernelle. Je devinais que la perspective de pouvoir partager avec moi sa passion pour la parfumerie allais sans doute la rendre aussi sautillante et excitée qu'Amadeus (du moins avant que je ne lui marche dessus par inadvertance en 1988, après il ne sautillait plus le pauvre, n'a plus remporté aucun concours et mes parents ont dû engager une autre nounou - mais je ne marcherai jamais sur Pernelle).
       Je jetai mon mégot avant d'entrer dans une boulangerie.

       J'en suis ressortit déçu, et avec deux-baguettes-pas-trop-cuites-s'il-vous-plait.
       Quelque part, je m'attendais...Hé bien je m'attendais à sentir le pain. Mais non. L'air était neutre, sans teinte ni relief, comme partout où je vais depuis...Oh je ne sais plus depuis combien de temps je suis anosmique. Longtemps.
J'ai toujours déclaré que mon sens de l'odorat ne me manquait pas. Ne pas pouvoir identifier la mare stagnant entre deux bennes à ordures débordantes comme étant de l'urine ... est d'ailleurs plutôt utile quand tu dois te réfugier deux fois par nuit dans une ruelle étroite pour utiliser ton matos tranquille. Et puis les parfums, honnêtement, je ne m'y suis jamais intéressé, c'est un luxe de gonzesses. Je ne suis jamais entré dans un Sephora de ma vie – Dieu m'en préserve. Alors bon, mon odorat...
       Seulement, il y a des odeurs auxquelles j'étais attaché. Celle du pain chaud, je m'en rappelle, c'était l'une de mes préférées. J'aimais aussi tondre l'herbe devant chez mes parents pour sentir cette odeur verte un peu désagréable, qui finissait par me faire éternuer. Le white spirit. Les tubes de gouache. Les fusains. Et le café. Et le tabac. Oh oui, j'adorais l'odeur des paquets de cigarette.


Mon odorat me manque.


       L'après-midi, je suis partit en expédition dans la boite en fer-forgé de Pernelle. Je l'ai jeté sur le lit, clang, avant de sauter la rejoindre (re-clang). Allongé sur le ventre, la tête dans la boite, j'extrayais un à un les petits flacons, en examinais la couleur, les débouchonnais consciencieusement, les reniflais, RIEN, remettais le bouchon et rebelote.
       J'avais gardé le petit flacon orné d'une étiquette où on distinguait tant bien que mal "Shalimar" pour la fin. Mais, non, rien, cette fois pas de tante Josy à l'horizon. Cette fois c'est plat, aussi plat que le reste. Shalimar est tristement allé rejoindre l'immense pile des "ça sent pas". Il n'y avait rien du côté "ça sent". J'avais donc fabulé ce matin. J'avais peut-être entendu Pernelle parler de Shalimar la veille, sans vraiment écouter, et m'en suis rappelé inconsciemment au réveil et... Bon sang je resterai anosmique pour toujours.
       Je n'avais pas la force de me lever pour me cogner la tête contre les murs. Alors j'ai pris mon oreiller et l'ai plaqué sur mon visage pour étouffer ma plainte.

       Quelques heures plus tard, Pernelle est rentrée en sonnant les clairons, les poches débordantes de mouillettes qu'elle tenait à me faire sentir, parce que bon, ho, là, faudrait quand même sérieusement songer à me trouver un parfum, le déodorant axe ça va bien cinq minutes.

       Je ne pouvais pas lui répondre, le visage écrasé contre l'oreiller, et je ne voulais pas retirer l'oreiller parce que...Je transpirais des yeux. On va dire. Mais Dieu merci, elle a percuté toute seule. Je l'ai entendu poser son sac, faire couler le robinet, se moucher, feuilleter un magazine, trainer les pieds jusqu'à moi, tout ranger dans sa boite en fer forgé, ranger la boite, s'assoir à côté de moi, se taire un instant.

  • Tu...Tu veux que je te fasse à manger ? (Elle rectifia :) Remue les pieds si tu veux que je te fasse à manger.

       Je me suis raidit davantage.


*****

       Mais en fait – et la prise de conscience est venue bien plus tard, des semaines après cette journée – j'étais en mesure de récupérer mon odorat très facilement. Depuis longtemps. C'était tout bête : je devais arrêter de fumer.
       J'ai toujours fumé comme un pompier, mais ça Pée ne le considérait pas comme un danger direct pour notre histoire. Lorsqu'elle m'a relevé d'une poigne de fer par le col, Pernelle m'a lancé un ultimatum, c'était elle OU toutes les joyeusetés qui transformaient mon cerveau en coton. Étrangement, ça n'a pas été si dur de tirer sur la chasse d'eau en guise de verdict (oui parce qu'elle avait de toute façon jeté le contenu de mes petit sachets plastiques dans la cuvette). Dans la zone de mon cerveau qui contrôle les addictions, ce n'était pas vraiment un choix, c'était plutôt une substitution. Ce n'était pas elle ou, mais elle à la place de. Je suis vraiment devenu dingue d'elle à partir de ce moment là.

       Sauf qu'une ligne ne vous rend anosmique que l'espace de 48 heures. Et que nous sortons ensemble depuis presque deux ans. Si on fait le calcul...

       Un matin, 7H00 ect, vous connaissez la chanson, hit miousique on'lit, avance rapide jusqu'au câlin-bonjour, alors que j'étais incroyablement dans le coltard, j'ai demandé à ma petite Pée clochette si c'était elle qui avait eu l'adorable idée de faire griller des toasts.
       En guise de réponse, elle a faillit s'étrangler avant de m'avouer d'une voix prudente et un peu plus aiguë que d'habitude, qu'elle portait .... (suspense)... Jeux de Peau (et moi de la regarder comme une poule devant un couteau ; il a fallu qu'elle m'explique plusieurs fois qu'un mec avait récemment eu l'idée de faire un parfum à la brioche avant que je ne la rejoigne dans un rire nerveux).
       Hé, finalement, je l'ai eu mon odeur de boulangerie...

       Mais cette fois-ci, je ne me suis pas emballé, j'ai profité de l'instant (Pernelle est arrivée en retard au travail d'ailleurs). Je n'ai pas cherché à me dire que j'avais recouvré mon sens de l'odorat de façon définitive, pour ne plus tomber de haut.
Cette fois encore, je me suis installé dans mon atelier, et la chose que je désirais le plus au monde à ce moment là, c'était de peindre une jolie brioche avec de la peinture à l'huile. Bien texturée, la brioche. Légèrement carbonisée...

       Hmm ?

       Carbonisée, carbone, brûler, fumée, feu, tabac, cigarette : l'esprit humain est un peu étrange, il peut s'obstiner à ne pas voir ce qui est sous son nez pendant des années, et il suffit parfois d'un seul mot pour déclencher une cascade d'associations d'idées. En l'espèce, je ne sais pas très bien comment je suis passé de la brioche brûlée que j'étais en train de peindre, au fait qu'hier soir, par manque de provision, je n'ai pas eu ma dose de feu, mais toujours est-il que ça c'est fait. Et que les même facteurs étaient réunis pour le matin-shalimar.
Victoire ?

       C'est ainsi que j'ai pris la décision un peu abrupte d'arrêter de fumer complètement. Comme ça, du jour au lendemain, de deux paquets par jour à rien. Tous nos amis nous ont dit que c'était impossible, et j'aurais pensé pareil qu'eux, il y a quelques temps. Mais mon désir de retrouver mon sens de l'odorat était si fort que... Qu'il fallait que j'essaye... Bon, je l'accorde, c'était vraiment -- vraiment vraiment vraiment – dur, même avec les patchs et tous ces trucs que Pernelle a prit pour moi à la pharmacie (les chewing-gums pour arrêter de fumer ont un goût atroce). J'ai commencé à avoir des insomnies.

       Mais chaque fois que je regardais le plafond en attendant 7H00, je ne pouvais pas m'en vouloir parce que... Ça fonctionnait.

       Telle une Shéhérazade, Pernelle me racontait une nouvelle histoire chaque matin grâce à ses parfums. Et tous les matins, je sentais effectivement quelque chose. Chaque jour un peu plus, un peu mieux. C'est la curiosité qui m'empêchait d'exploser (car le manque, sa douleur, et tous ses symptômes venaient malheureusement noircir le tableau).
       Mais je tenais bon. Et je m'émerveillais de cette dimension invisible que je découvrais peu à peu.


  • Tu vas enfin savoir ce que je sens tous les jours, m'annonça Pernelle, un soir.
Et le lendemain je découvrais Petite Chérie dans son cou. Une adorable odeur de...Poire ? J'ai bon ? Il te va à ravir !

  • Celui-ci, je n'aime pas trop personnellement mais il devrait te plaire.
Et le lendemain je découvrais M/Mink, mon premier "coup de cœur" comme dirait Pernelle, quelque chose de furieusement glacé, aigu, animal, ... Qui me rappelait de façon saisissante mon atelier.

  • Je ne te dis rien pour celui ci.
Et le lendemain, je sentais dans le cou de cette traitresse Arpège, le parfum de ma mère, à qui je n'avais pas parlé depuis une dizaine d'année. Je ne l'avais certes pas beaucoup vu dans mon enfance, à cause de son travail, mais son parfum est tout de même resté ancré quelque part dans un coin de ma tête...
(Le surlendemain, je l'ai appelé... Je n'avais plus entendu le son de sa voix depuis le jour de mes 18 ans, quand j'ai quitté la maison. J'ai beaucoup transpiré des yeux ce jour là. On a passé le Noël suivant chez mes parents).

       Mais mon préféré de tous, j'y ai eu droit le matin de mon anniversaire.
    • Je suis dingue de celui ci.
       Et elle m'a avoué n'avoir rien mit.



*****


       L'histoire aurait pu s'arrêter sur cet Happy End. Mais la vie n'est pas une photographie et continue de valser avec son lot de surprises, bonnes ou mauvaises...

       J'ai recontacté mon ancien agent. Il a adoré mes dernières toiles, celles que m'ont inspiré les parfums. Je suis de nouveau exposé à Paris (7H00, désormais, c'est aussi pour moi), et la pièce-maitresse de la collection, un immense abstrait sombre un peu psychédélique, est en fait un visuel de l'odeur de Pernelle.

       Je comptais le lui avouer le jour du vernissage, et la demander en mariage le soir même. Mais elle m'a quitté la veille. "Je vois quelqu'un d'autre. Qui a besoin de moi. Toi, ce n'est plus le cas. Et tu le sais. Et c'est formidable. Si tu m'oublies, tu oublieras aussi qui tu étais avant".

       Il était clair que nous n'avions pas du tout la même philosophie. Pour moi... Dur à expliquer, mais quand on a besoin de quelque chose, en fait, on a juste besoin. Le quelque chose n'est que la variable de l'équation. Tout est remplaçable, pourvu que l'intensité du besoin reste comblée. J'ai troqué la cigarette contre les parfums, tout comme j'avais troqué le crack contre Pernelle.
       Alors quoi ? Si j'ai repris le crack, c'est pour elle ou pour moi ? Pour qu'elle revienne, ou parce qu'elle est partie ?

       Sans doute les deux...

11 commentaires:

  1. BRAVO, j'ai ADORE!!!

    un tout bon retour!

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  2. J'adore j'adore j'adore... juste parfait!
    Bravo Phoebus!
    En espérant te lire un peu plus souvent par ici!

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  3. Gracias amigos !
    Oui c'est prévu, je vais de nouveau alterner les articles avec Jicky, mais dans un futur immédiat les prochains articles seront plus classiques :) (j'ai quand même mis un mois pour écrire celui là...).

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  4. Tout simplement superbe Phoebus !
    Je me suis régalée, contente de te relire ^_^
    Bonne nuit jusqu'à 7h00...^^
    Vivi

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  5. Je suis impressionnée, quel talent ! quelle jeunesse ! bravo C ! votre écriture témoigne de vos qualités littéraires et emotionnelles, et c'est rare... à bientôt. J

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  6. OMG Phoebus ! Je rentre des cailloux et je vois cet article !

    Juste monstrueux ! Je devrais deménager en montagnes plus souvent ^^

    En un mot : bravo =)
    (je suis pour l'impression de cette nouvelle sur les paquets de cigarette !)

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  7. Etonnant, déroutant. Vraiment un blog aux milles et unes facettes : les niches secrètes Lostmarc'h, les Heures de Cartier cachées, les analogies de toute une génération, les analyses des Sephora et des histoires sur le parfum.

    Dr Jicky & Mister Phoebus représente ce qu'il se fait de plus imposant dans la parfumerie et les blogs en ce moment, et ce n'est pas pour vous flatter...

    Un grand bravo d'une passionnée

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  8. Encore, encore ! Un vrai moment de détente...

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  9. Wouahou....quel talent ! On en redemande !

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  10. Content de te relire Phoebus, et, juste, un très grand BRAVO !
    Addictive cette histoire d'addictions : très belle rédaction, accrocheuse, touchante, et ce "twist" final (comme on dirait au cinéma) : pas mal dérangeant et... réaliste !
    Grâce à toi j'ai passé un superbe moment d'évasion.
    BRAVO tout simplement ! ! !

    Opium-Tom

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  11. Si je suis rouge, c'est sans doute à cause de l'immense coup de soleil que j'ai choppé cet après-midi sur le visage... Mais pas que ! Merci tout le monde ça me touche beaucoup, je suis vraiment très content que vous ayez apprécié ce petit texte =) !

    Et je le dis comme ça à tout hasard, mais si quelqu'un a des idées de tableaux pour illustrer la nouvelle (surtout la fin), je suis preneur, parce que mes recherches n'ont mené à rien de satisfaisant =(.

    Enfin voila, bonne soirée ! (et bonne fête des mamans à toutes les mamans, n'oublions pas ;)).

    Phoebus

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