mardi 18 août 2015

Le snobisme des amateurs de parfum : l'enfer, c'est les autres. (partie IV)

Phoebus, au rapport.


Nous nous approchons de la fin de cette série d'articles, avec un dernier billet d'observation qui conclura l'ensemble avant l'ouverture de demain. 

Dans la première partie, je vous ai introduis à un monde bien différent du nôtre. La deuxième partie est venue confirmer le gouffre incarnant la différence de perception entre passionnés et consommateurs. Enfin, dans la troisième partie, j'ai essayé de définir l'indéfinissable : la notion de bon goût et les divergences qu'elle suscite.

Il est maintenant temps de s'interroger ensemble sur le sens du titre de cette série. "Le  snobisme des amateurs de parfum : l'enfer, c'est les autres."

Cette série n'avait pas pour but d'être une simple compile des tweets les plus idiots d'internet - j'ose espérer que notre ligne éditoriale a des standards un peu plus élevés que ça. Je n'ai pas agité des clochettes sous votre nez pour vous divertir. J'ai choisi les trois clochettes et je les ai agité dans un ordre voulu. Les vrais sujets de l'expérience, c'est vous. 

Je vous ai présenté cette série d'article comme une blague : tenter de comprendre un point de vu diamétralement opposé au nôtre, avec la promesse de rire un bon coup durant le processus. 
Le rire par l'absurde étant déclenché par l'incompréhension de notre cerveau, cela suffisait à la fois à trahir la mauvaise foi de la démarche et son impasse... Certes on pourra s'expliquer le comportement des autres en faisant appel à la logique : une culture moins développée, des approximations pas si fausses (vu dans les commentaires sous la partie 2 : les indoles du jasmin les ont sans doute mis sur la voie des matières fécales). Mais ce ne sont que des hypothèses de notre part. Est-ce qu'ils estiment, eux, que leur propre plaisir vient d'une œuvre médiocre, qui ne s'explique que par un manque de culture ? Que leur plaisir n'a, de fait, pas la même valeur que le nôtre ? (vu dans les commentaires : leur plaisir serait inférieur au nôtre, moins puissant du fait d'une culture moins développée). 
Leur jugement à notre égard est sans doute plus sévère encore : ils ne doivent même pas se donner la peine de chercher à comprendre pourquoi des gens aiment un parfum aussi vieillot que Vol de Nuit.

Alors, peut-on vraiment comprendre l'autre ? Je réfléchis à la question, sur des thématiques autres que celle du parfum depuis quelques temps. C'est le milieu militant de twitter qui m'y a initié (c'est pas si débile, Twitter, contrairement à la mauvaise presse que je lui ai fait durant quatre articles). Les militants dont je parle s'attaquent à des sujets autrement plus sérieux et complexes que le petit monde du parfum. Dans notre situation, la notion de privilège de naissance, qui irrigue les combats des militants, est absente. (Encore que. Le milieu familial et social..?)
 
* Les féministes, d'abord : elles emploient le terme "mansplaining", contraction de deux termes anglais pour désigner ironiquement le fait qu'un homme explique aux femmes comment elles doivent se sentir vis à vis d'une situation qui les concerne. L'homme ne saura jamais ce que c'est que d'être dans la peau d'une femme - il pourra l'imaginer, l'observer, faire des hypothèses, mais la vérité est qu'il ne saura jamais vraiment. Dès lors, a-t-il la légitimité pour légiférer sur l'IVG ?
* Les anti-racistes, ensuite : suivant la même logique, c'est le terme whitesplaining qui est employé et qui met en lumière le fait qu'une personne blanche ne saura jamais vraiment ce que c'est que de vivre dans la peau d'une personne de couleur. Ces derniers nomment ainsi la frustration et la colère qui les animent quand, par exemple, une personne blanche leur demande de réagir de manière moins vive à un acte de racisme qu'ils considèrent mineur voir inexistant. Peuvent-ils comprendre ? Ont-ils la légitimité pour s'exprimer sur le sujet ?
* Il en va de même pour les femmes voilées : Faïza Zerouala a écrit "Des voix derrière le voile" en réaction au fait que dans les débats sur le port du voile, qui passionnent les JT depuis des années, on écoute beaucoup d'orateurs, qui émettent beaucoup d'hypothèses sur le sujet... Au détriment des principales intéressées qui apprécient moyen qu'on les présume victimes faibles et soumises pour leur retirer la parole.

Alors peut-on vraiment comprendre l'autre ? L'empathie et la logique semblent avoir leurs limites. Ce que prônent les militants, via la reconnaissance de l'existence des privilèges (= être né cumulativement ou non homme, blanc, hétéro et cis-genre) et de la différence de traitements, c'est une société où on s'écoute. Et donc corrélativement une société où on ne parle pas plus fort que l'autre sur un sujet qui ne nous concerne pas (on se souviendra de 2013...).

"Tout ce que je sais, disait Socrate, c'est que je ne sais rien". C'est une invitation à l'humilité, dans son sens premier. Je peux en tordre le sens pour servir ma thèse : on ne peut pas entièrement comprendre l'autre. L'attitude la plus intelligente à adopter est d'accepter inconditionnellement le ressenti que l'autre partage avec nous. Ne pas en remettre en cause l'honnêteté - et agir ensemble à partir de là s'il y a un problème à la source. C'est ma vision de la société idéale.

Ce qui me ramène à : nous, et cette expérience. On ne peut pas comprendre l'autre, mais rien n'est perdu. "L’expérience avec l'autre" peut, si on se donne la peine de l'introspection, nous en apprendre un peu plus sur nous-même. En prenant du recul sur nos actions, nos réactions, en se demandant sans cesse pourquoi nous pensons ce que nous pensons. Bref, en étant conscient d'être conscient. 

Rappelez-vous ce que vous avez pensé durant la lecture des trois derniers articles.

Lorsque j'ai lu ces tweets avant de vous les proposer, je ne savais pas si je devais rire ou pleurer, littéralement. Je n'arrivais pas à déterminer ce que cela me faisait. J'ai tenté de défaire le sac de nœud : un mélange d'étonnement et d'agacement sur la forme (aaaah, ces fautes de français). Un mélange de rire et d'impuissance sur le fond pour les raisons que vous savez.
Mais tous les utilisateurs de twitter ne doivent pas ressentir la même chose en lisant ces même tweets. Qu'est ce qui fait que moi j'ai ressenti cela ? Qu'est ce que cela dit sur moi ? 
Il y a quelque chose qui point derrière... Comme un plaisir coupable. Quelque part, cette lecture me fait presque plaisir car elle me valorise, me fait sentir supérieur. Mon égo est flatté parce que moi, au moins, je sais ce qui est bon et ce qui ne l'est pas. Mais selon quels critères ?.. Les miens. J'ai moi-même défini ce qui permettrait à ma fierté de faire la roue, de fonctionner en circuit fermé auto-entretenu. En fait, cela m'arrange bien qu'ils aient mauvais goût parce que, sinon, j'en tirerais peut-être un peu moins de plaisir d'en avoir un bon.
Pourtant, paradoxalement, j'ai pitié d'eux et j'aimerais qu'ils accèdent à mon niveau de connaissance... Ce qui est bien étrange, comme intention, et encore une fois très égo-centrique : qu'est-ce qui me fait dire que je devrais avoir pitié d'eux ? Ils sont sans doute très satisfaits de ce qu'ils ont, qui suis-je pour remettre en cause l'honnêteté du sentiment de plaisir que leurs parfums médiocres leurs procurent ? Après tout la seule différence entre eux et moi, c'est que moi j'ai été curieux, je voulais en savoir plus. La curiosité m'a rendu insatisfait à un stade où eux sont satisfaits. J'ai monté une marche là où eux n'en voient pas le besoin, de même que moi je suis resté sur le pallier dans des domaines où d'autres sont montés... ils n'en ont rien à faire, de ma pitié. C'est presque grossier comme sentiment dans cette situation.

Les amateurs de parfums sont-ils snobs ? Oui, je pense qu'on a tous plutôt bien intégré et accepté ce penchant naturel. Mais le snobisme n'est-il pas une étiquette qu'on a choisi de coller unilatéralement sur un phénomène à double sens ? Le passionné ne comprend pas le consommateur et le consommateur ne comprend pas le passionné ; simplement l'un a choisi de nommer son incompréhension. Pour la hiérarchiser ?


Le mot de la fin de cette expérience, c'est que je viens encore de découvrir que je suis un monstre de nombrilisme - comme tout être humain qui se respecte. Il y en a juste qui sentent meilleur que d'autres, c'est tout...





Chapitre 4 : Le bêtisier (littéralement).



Ça y est, vous pouvez arrêter de lire en diagonale mes gros paragraphes, on arrive au moment où il y a des images !
Cette sélection est un peu particulière et je ne m'attendais pas du tout à la faire mais... Elle s'est imposée.
Pour rappel : je trouve les tweets que je vous présente grâce à la fonction recherche de twitter. Pour la partie précédente, j'ai tapé "parfum bon goût", et les tweets qui vont suivre ne pouvaient y figurer... Je pense que vous avez deviné. Oui, moi aussi ça m'a choqué...


*moi quand j'ouvre twitter*






You don't say.







A force de se parfumer au sirop, ils sont
étonnés que ça ne se mange pas...




Encore une qui  a succombé aux sirènes de la tentation.












...Si mon chien était doté d'un pouce préhensile, je suis certain qu'il tweeterait quelque chose comme ça.









Le pire, c'est que leurs palais commencent à s'accoutumer.






Un petit arrière-goût de fruits secs, non ?





Ils commencent même à développer une science voisine de l’œnologie.












Pardon ?










Jsaispas Jsaispas, by Parfum. Pour les fanm audacieuses et pleines d'ambivalence.









Oui, enfin, personne, personne...










Black Opium. Black Opium. Black Opium.











"Mais, parfum de quoi ?" s'interroge Fckjzhoran.





Ouai parce qu'avec eux, faut
préciser...




"Un parfum sur toi pas de glace mdrrr"
"Ah dac ! Black Opium alors ! "







Puis entre nous vaut mieux ça qu'autre chose




Je ne vois pas où est le soucis.














Alors la zouk musique, c'est une première chez les synesthètes mais pourquoi pas !








Ce mec est :
a) marseillais
b) alcoolique
c) inflammable.





Si quelqu'un peut m'expliquer la nécessité
du smiley english flag svp merci





One Million = le diadème de Rowena Serdaigle ?












Petit, sa maman disait déjà qu'il était spécial.








*    *    *    *    *


Voilà, c'est fini pour aujourd'hui !
Et c'est définitivement fini pour les captures d'écran, j'ai épuisé mon stock. Le prochain et dernier article sera plus court et n'en contiendra pas.

/!\ spoiler alert : on va arrêter de regarder le verre à moitié vide.


dimanche 16 août 2015

le snobisme des amateurs de parfum : l'enfer, c'est les autres. (partie III)

Phoebus, au rapport.


Je sais, je sais, je ne vous laisse aucun répit : c'est le jour du Seigneur et pourtant on continue la torture.
Mais ne faites pas comme si vous n’étiez pas impatients. Levez la main si vous n'avez pas pu dormir de la nuit en imaginant les atrocités sur lesquelles nous allons nous pencher aujourd'hui ? (non, arrêtez, vous êtes ridicules je ne peux pas vous voir.)

Pour ceux qui prennent le train en marche : cet article est la troisième partie d'un projet masochiste et sans apport aucun, consistant à observer le consommateur moyen parler de notre sujet préféré. Nous voilà comme des enfants observant un bocal de poissons rouges, faussement étonnés de constater qu'ils mangent leurs propres excréments.


CHAPITRE 3 : la notion de bon goût.


De La Rochefoucauld disait "le bon goût vient plus du jugement que de l'esprit". Et c'est vrai que le corolaire du bon goût, c'est bien cette notion omniprésente de jugement - le jugement qu'on porte sur les autres, et plus souvent la peur d'être jugé soi-même sur ce qui nous rend vulnérable. C'est à dire, ce qu'on aime.

Le bon goût est donc le carrefour entre nos sensations honnêtes et la nécessité de les confronter aux autres. Or dès que "les autres" arrivent dans l'équation, l'idée d'apparence intervient et il peut y avoir une distorsion plus ou moins volontaire, plus ou moins accentuée entre ce que l'on ressent et ce que l'on projette. Le bon goût finalement, chez les passionnés, c'est "ce qu'il faut projeter", c'est le diktat de ceux qui ont mieux étudié le sujet.

Mais de manière intéressante, chez les non passionnés, les consommateurs (donc dans l'hypothèse assez unique de la parfumerie, puisqu'à notre époque il est plus aisé à large échelle de se forger une culture sur la musique ou les fringues), la notion de bon goût est beaucoup moins complexe et ne passe pas par l'idée de projection. Pour eux, dire "tu as bon goût" signifie en fait "tu as le même goût que moi". Ils retrouvent en l'autre le même sentiment interne et le valident. Vous le constaterez plus bas dans l'article. Inversement, quand l'autre n'aime pas la même chose qu'eux, c'est l'autre qui a mauvais goût. Il y aurait, dans cette version primitive du bon goût, autant de bon goûts que de ... goûts. Ce qui est étonnement positif et juste, quand on y pense, n'est-ce pas ? 

Mais revenons-en aux passionnés deux minutes avant de nous plonger dans les captures d'écran. Marcel Duchamps disait "le grand ennemi de l'art, c'est le bon goût", ce qui nous intéresse particulièrement ici puisque les passionnés considèrent majoritairement la parfumerie comme un art. Or on peut observer deux courants : les passéistes et les moins passéistes. Tout le monde reconnait la valeur des classiques (sans toujours apprécier les porter), ils n'ont pas fait leurs preuves pour rien. Ce sont les sorties récentes qui font débat. Alors certes 90% du temps les lancements ne sont que des ersatz édulcorés des uns et des autres mais lorsque l'un d'eux se démarque par sa créativité, il pourra, assez ironiquement, être critiqué pour son esthétique trop éloignée des classiques de référence. C'est en cela que le bon goût devient l'ennemi de l'art, si on considère que l'art est une succession de remises en cause. D'ailleurs Mathilde Laurent assimile très pertinemment, dans une interview récente, la parfumerie moderne à l'art moderne en général : tout ce qui est créatif aujourd'hui est une réponse à ce qui s'est fait hier, une réaction. il faut tuer le père...



Mais je m'éloigne du sujet. Remontons un peu à la surface. BRING BACK.............my gurlz. #référence




*moi quand j'ouvre twitter*









Tuerie (nf) : action de tuer en masse ; abattre.

Donc, ouai.










Sinon le premier parfum de lolita lempicka, si tu veux te la jouer puriste.












Mais garde tes sous, ma pauvre fille, va t'acheter une gaufre.











Un choix cornélien, didondidonc.














Voilà ce qu'il se passe quand les parents n'ont pas donné assez d'amour à leurs enfants.










spotted : futur nez.












Invictus est tellement infect que seule la pub avec l'athlète torse nu le fait vendre. Ce que je veux dire par là c'est que tu refoule clairement ton homosexualité.











Princessswag a parlé.







sans déconner en vrai elle parle du quel
à votre avis ?... Mandarine Ambrée à la
rigueur...




 Appel à témoins : si vous croisez un parfum Hermès qui sent le sucre, n'agissez pas seul. Un numéro vert s'affiche en bas de votre écran.






 



 C'est noir, mais en même temps c'est blanc mmh mmh i feel you gurl.






décidément les tueries vous passionnent.





*pokerface*














Forcément, tu offres un parfum que tu aimes, ça va te plaire, les lois de l'univers ne sont pas si mystérieuses.






sous-titre : "aimons-nous la même chose
en vue d'un futur hypothétique coït ?"




 Je te répondrais la même chose que ce qu'Amy Winehouse a dit à ceux qui ont try to make her go to rehab.





Sur une note positive, je vais quand même terminer avec une citation de Nietzsche : "le mauvais goût a autant son droit que le bon goût".



*    *    *    *    *


Voilà, c'est fini pour aujourd'hui ! Vous pouvez retrouver une activité normale. #atchaobonsoir

Demain, nous étudierons... Oh et puis non, je ne vous l'annonce pas, ça casserait l'effet :)

Cela dit, /!\ spoiler alert : vers l'infini et l'au delà.


samedi 15 août 2015

le snobisme des amateurs de parfum : l'enfer, c'est les autres. (partie II)

Phoebus, au rapport.


C'est avec un plaisir mêlé de fascination et d'effroi que je vous retrouve aujourd'hui pour aller toujours plus loin de l'autre côté du miroir.

Avec pour seuls moteurs l'ouverture d'esprit et la volonté de comprendre (arrêtez de rire svp) je vous propose un voyage dans la tête du consommateur lambda de parfum, via des captures d'écran twitter. Des moments précieux, pris sur le vif, des instants d’honnêteté éclatante...

Attention, j'informe notre lectorat qu'il est déconseillé de boire son thé durant l'expérience qui va suivre. Dr Jicky & Mr Phoebus ne sont pas responsables des réflexes malencontreux qui pourraient survenir durant la lecture.

Donc accrochez-vous à vos flacons : aujourd'hui, nous nous frottons aux classiques.



CHAPITRE 2 : N*5 de Chanel



C'est la suite logique de la partie I.
Nous avons découvert la passion incompréhensible que Bleu suscite chez l'Homo Twiterus. J'ai voulu poursuivre sur cette voie encourageante et ait donc interrogé la fonction recherche de Twitter pour connaitre l'opinion du public sur le N*5.

Chez les passionnés, le N*5 c'est un peu le Nouveau Testament : la parfumerie existait avant mais elle n'est plus la même depuis. Son jasmin lumineux raidi d'aldéhydes, pour en faire une simplification vulgaire, est quasi légendaire. Il a enfanté la pratique du parfum de couturier. Il inspire un tendre respect aux passionnés, aux gens de la profession, et  se gonfle d'une symbolique très puissante : à jamais lié à Marilyn, il traverse les âges, increvable incarnation du rayonnement Français à l'international.
Aujourd'hui, en l'an de grâce 94 après Chanel n*5, il est toujours en tête des ventes mondiales. Pour combien de temps encore ? Que pensent la génération Y et la génération millénium de l'aïeul de Bleu ? Feront-ils perdurer le succès ? Enquête.


*moi quand j'ouvre Twitter*




Ajouter une légende






Boom. C'est sans introduction que Marion Loves Cher jette un pavé dans la mare.











faut pas toucher à mémé




Contre toute attente c'est Kimberley, qui se fera l'avocat du diable.











Do you believe in life after le CAP ?






Mais Marion Loves Cher rassemble ses troupes.
















Fine analyse sociale de was lloygzeygfifzg : la femme n*5 serait plutôt d'âge mûr, et issue d'un milieu social aisé.







C'est toi sa pue






Lau, elle dit les choses, elle met le doigt là où sa fé male.
















Y'en a qui n'ont pas peur d'être déshérité.











C'est cohérent.






Après la vieillesse : l'obsolescence des chaires.










Je vais te faire sentir Sarrasin, toi
on va voir si le 5 sent toujours
le popo.






Après l'obsolescence des chaires : la pourriture.




















Encore une fois, c'est avec cohérence que le n*5 passe du caca aux WC.






Consciencieuse, Tammy B a fait un test à
l'aveugle pour confirmer ses conclusions
empiriques.






Puis on tire la chasse d'eau.
CO-HE-RENCE je vous dis.













Alors qu'une Eau Jeune à la fraise
qui sent kro bon c'est 20 euros réveillez
vous !







Être ou ne pas être nette. Telle est la kwechtieune.


















Même Outre Atlantique on s'interroge.








Mieux qu'un piège à ours







Moi aussi je préfère les parfums frais et léger genre Black XS pour elle.















Ah je le connaissais pas celui là.



















Un cran au dessus dans la contestation : non content de puer, maintenant le N*5 a carrément usurpé son succès.





Wait : Marilyn elle portait pas
J'adore ?






Et maintenant on va remettre en cause la légende parce que c'est pas possible qu'une icône du glamour sente la vieille-mort-caca-wc.













Ah non Philippe on avait dit : pas de récupération politique.




*se frappe la tête contre un mur*






 Tu ne mérites pas de travailler à côté du n*5. Tu ne mérites même pas de le regarder, vas te mettre au coin.











 *    *    *    *    *



 VOILA c'est fini pour aujou....

Oh et puis non.


Ça vous tente un petit bonus ? 




 BONUS : Shalimar de Guerlain




 Je ne fais pas un article entier sur celui là parce que la pêche a été plutôt maigre. Les internautes exprimaient essentiellement (et en masse) leur mécontentement à propos du mini film Shalimar paru il y a plusieurs mois : ils ont eu le temps de finir leur pop-corn avant que le vrai film ne commence, tellement c'était long. Rendez-vous compte.

Shalimar est un peu à Guerlain ce que le n*5 est à Chanel : une poule aux oeufs d'or, parfois incomprise du grand public et de la nouvelle génération. Mais globalement, j'ai lu plusieurs tweets positifs à son propos, ce qui est rassurant et qui rejoint l'avis des passionnés.

Une rasade de bergamote suivie de l'oppoponax dans son écrin de cuir : Shalimar est une vitrine idéale sur l'univers Guerlain, et s'exporte inévitablement mieux que ses ainés puisqu'il nous parle de séduction.




ché pa ptetre el aV cho






 Oui parce que, la nudité dans une pub pour un parfum, c'est du jamais vu.









#parfumdevieille






 J'ai loupé quelque chose ? C'est plus Natalia Vodianova l'égérie ?
(qui est dans sa petite trentaine, au passage, donc un peu loin des
20 ans quand même).













 OK sinon la dernière pub Perrier (une putain d'EAU PETILANTE EN BOUTEILLE) on en parle ?






C'est toi l'espèce de languette !








Mais sinon, comme je le disais, Shalimar suscite quelques réactions positives sur le réseau social.





Cet automne, vibrez aux pulsations de
Shalimar Shéplukwa, le nouveau flanker.







Pour certains c'est même leur parfum préféré, oui oui.






 Et voilà pour l'analyse socio. *bâille*  








 Un argumentaire à toutes épreuves.






 *    *    *    *    *




 Ça y est, cette fois c'est vraiment fini pour aujourd'hui !
On se retrouve demain pour observer nos petits consommateurs sur une nouvelle thématique, qui ne manquera pas de piquer votre curiosité, j'ai nommé : "le bon goût". 



/!\ Spoiler alert : ils ont essayé de goûter leurs parfums.