jeudi 21 juillet 2011

La Treizième Heure : L'Heure du Crime (une nouvelle proposée par un internaute)

Cher(ère) internaute perfumista,

Vous aurez pu constater qu'avec Jicky, nous essayons de publier un article tous les jeudi soir. Je ne vous cache pas que c'est parfois dur de maintenir le rythme, surtout pendant les vacances d'été... Oh, certes, les pluies diluviennes qui s'abattent avec acharnement contre nos fenêtres depuis quelques jours sont un contexte idéal pour écrire. Mais je suis en réalité bien trop occupé à construire une arche pour me sauver moi et mon couple de hamster lorsque le septième jour de déluge inondera la Terre, alors....- si Dieu vous demande c'est pas moi qui ai vendu la mèche !
Pour cette raison, nous avons demandé à quelques amis de nous aider en écrivant pour l'été un article sur le blog. Le 19 août commencera une série d'articles sur le thème "Vis ma vie de..." où un Guerlinolâtre, un Chanelophile, une Lutensorcelée et bien d'autres viendront défendre leur maison préférée tout en posant un regard critique sur son évolution.
Mais pour l'heure, vous vous apprêtez à lire un article signé Patrice, que l'on peut classer dans la catégorie "littérature perfumista" : il s'agit d'une nouvelle qu'il nous a spontanément proposée, une enquête policière au centre de laquelle se trouve l'énigmatique Treizième Heure de Cartier...

Bonne lecture !


 [Texte écrit par Patrice, fidèle visiteur]
 

La conversation avec Jessi terminée, je raccroche le téléphone et m'étends sur le lit.
"Décidément, je n'arriverai pas à tester tranquillement ce nouvel échantillon de parfum que Mathilde m'a envoyé" me dis-je en refermant précautionneusement le petit décan posé sur ma table de chevet et en le reposant dans son écrin de carton gaufré rouge. Elle sait que j'aime la haute parfumerie et que mon nez est pas mal exercé à force des nombreuses escapades parfumées dans la capitale en sa compagnie. C'est pour ça qu'en tant que parfumeuse, elle me réquisitionne comme sa "phase de test number one". Un honneur quand on sait pour quelle maison elle travaille !

Bref, il est temps d'y aller, le message était clair:

"Le corps d'une femme, la cinquantaine, de type caucasien, vient d'être retrouvé dans une villa de la banlieue de Paris. La victime se serait suicidée, on a retrouvé des traces d'aconitine et d'atropine sur ses vêtements. Des poisons violents. Autant dire qu'elle ne se laissait aucune chance. Je vous attends au plus vite au N°13 de la rue des Horlogers."

Étrange que l'on m'appelle pour un suicide ! Surtout que je suis déjà sur cette affaire d'assassinat de bijoutiers. Mais si on m'a appelé, c'est que ça doit être intéressant pour moi.
Je prends ma vieille veste en tweed, encore imprégnée de mon Shalimar, et dévale les trois étages pour sauter dans ma voiture de service. Direction le 13 rue des Horlogers. La nuit va être longue !

Voilà une demi-heure que je roule dans la nuit noire et relativement froide pour un mois d'octobre. La pluie se met à tomber par seaux entiers quand j'arrive devant le grand portail de fer ; même si ma veste est pas toute jeune, je vais quand même pas me risquer à courir sous cette flotte. "C'est encore un coup à chopper la mort" comme dirait ma grand mère! Tiens, voilà la porte qui s'ouvre. Une silhouette fine et élancée d'une brune féline se faufile par l'entrebâillement. C'est Jessi qui me fait signe de venir. Je montre mon badge aux policiers et passe sous les bandes de protection. Le tout le plus vite possible en essayant de passer entre les goutes !
A peine arrivé sur le pas de la porte, je lui lance : "Alors, ce corps où est-il ?"
La pluie battante qui s'acharne sur le haut-vent  masque presque tous mes mots. Je lui répète une nouvelle fois ma question.
"- Dans le salon, me répondit-elle, son nom est Stéphanie Sharks, c'est la propriétaire de la villa. La zone a été sécurisée et comme à votre habitude, j'ai demandé aux équipes de la Scientifique de débarrasser le plancher le temps que vous fassiez votre petit manège.
- Je vous remercie Jessi"

"Cette assistante est vraiment une perle. Il y a juste, peut être, cet horrible parfum qui s'échappe de son décolleté qui serait à changer. Ça fait bien trop fifille lycéenne" pensai-je. Un fruité gourmand caramélisé comme il y en a tant, alors qu'une telle femme fatale mériterait la plus belle des roses, épicée et vénéneuse !

Après avoir passé la porte d'entrée, l'incroyable silence qui règne dans l'habitation et les lumières tamisées contraste étrangement avec le vacarme des goutes et les flashs des gyrophares au dehors. Mes oreilles bourdonnent désagréablement. "Sharks... Sharks..." mais pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt, quel étourdi je fais, voilà pourquoi on m'a appelé pour cette affaire ! Robert Sharks, telle est l'identité de mon dernier bijoutier assassiné. Ça ne court pas les rues par ici un nom à consonance anglaise. Cette Stéphanie pourrait donc être sa femme !

Dès les premiers mètres, et comme à mon habitude, mon nez prend le dessus. Voilà une odeur bien singulière pour ce petit hall coquet, une odeur que je pourrais reconnaitre entre mille : celle du papier brûlé et refroidi, de la cendre fraîche. Comme celle de la lettre d'amour d'une jeune fille déchue qui se consume à la flamme des bougies du cœur. Ou comme celle de la feuille de papier vierge que l'on approche du feu pour la faire roussir et lui donner de faux airs de parchemin.

"Le salon. Il faut que j'aille au salon."
Je me dirige vers la seule porte sur les quatre qui laisse entrevoir de la lumière. Je pousse la porte et continue d'avancer dans le silence macabre qu'ont toutes les scènes de crime. Rien ne bouge, ma progression ne semble rien perturber ici. Même pas cette femme allongée là sur le divan, habillée d'une robe de soirée noire et d'un pardessus au col de fourrure. Le grand canapé de cuir noir exalte des relents à l'odeur typique, chaude et animale, légèrement fumée. Le tout se mêlant à l'odeur du papier brûlé encore plus intense dans cette pièce.

D'ailleurs d'où vient-elle cette odeur ? La cheminée semble éteinte depuis bien longtemps. Rapide coup d'œil analytique de la pièce à la recherche de LA réponse, et il s'avère qu'en fait cette odeur provient de ce petit tas de cendres noires à droite du canapé. Je me penche pour saisir le seul morceau de papier encore intact, un angle de page grignoté par les flammes qui laissait entrevoir le logo de la bijouterie Sharks. "Une destruction de preuves avant de s'en aller rejoindre son mari ? Une lettre compromettante réduite au silence ?" se demande mon esprit. Étrange, car d'habitude la personne laisse une lettre au lieu de la détruire, ou si elle a des papiers à détruire, elle s'arrange pour que rien ne se voit. De son côté, mon nez continuait son petit bonhomme de chemin. Je reposai le morceau de papier consumé et portai mes doigts imprégnés de relents de brûlé à mon nez quand soudain, une autre odeur vint se joindre au reste. Non pas le cuir du divan, une odeur plus ronde et plus douce qui flottait dans l'air ambiant au-dessus de la victime. "Serait-ce Shalimar, ce parfum que je connais si bien ? En tous cas c'est une vanille!" Je regarde autour de moi. Mon regard s'attarde sur la table basse d'où provient une odeur âcre et amère de thé noir froid. J'avais senti cette tasse à moitié pleine renversée avant même de l'avoir vue. Mon nez me surprendra toujours ! Il y avait même encore le sachet qui infusait. Autant dire que l'eau n'était plus qu'un concentré de théine ! C'est pour ça que même froid il sent encore autant.
"C'est donc dans ce thé que la victime a versé son poison" dis-je à haute voie en me commentant la scène personnellement. Le suicide est effectivement flagrant : une femme remplie de chagrin se donne la mort après le meurtre de son mari dans un hold-up. Pourtant ma raison ne veut pas y croire. Quelque chose cloche. Je le sais inconsciemment mais il faut que je trouve ce qui ne va pas. En plus, le brûlé, le cuir, le thé, la vanille, rien n'est très rassurant olfactivement parlant.

Je réfléchis en regardant par la fenêtre, appuyé contre le rideau de velours pourpre. Dehors tout semble bien froid et livide. Un souffle glacial me parcourt le visage, provenant imperceptiblement du simple vitrage de la fenêtre. De temps à autre il se perd dans le bouquet de fleurs sèches posé à côté sur le guéridon, et revient en transportant un fumet anisé et âcre de végétation passée.
Toutes ces senteurs qui tourbillonnent, se mélangent, s'éclipsent ou ressurgissent, m'empêchent de voir l'évidence. Je m'attarde trop sur elles. Et pourtant il semble que ce soient elles qui m'agrippent par le col de ma vieille veste et me mènent par le bout du nez. Peut-être me mèneront-elles à la solution.
Froid et chaud, épices froides, froideur tiède...
Je ris intérieurement de cette idée si absurde. Ce serait si simple!
Papier brûlé, vanille fumée, réglisse glacée...
Tout s'accélère je le sens ! Ça va venir, c'est sûr, comme lorsque l'on sent un éternuement arriver et que l'on fait des gestes bizarres en se tortillant le nez et en montant la tête le plus haut possible.
Encore une fois : fumée, thé froid, vanille, cuir, thé noir, réglisse, vent froid, papier brûlé, thé noir, anis, thé, thé... tasse de thé! TASSE DE THE! Ça y est, j'ai trouvé !
Sur la table, la flaque de thé répandue par la tasse renversée laisse presque imperceptiblement dans un coin une forme en croissant de lune impeccablement vide de liquide.

Une deuxième tasse ! Une deuxième tasse qui était là quand la première s'est renversée et qui a été ensuite enlevée. Il y avait forcément une deuxième personne à ce moment là. Cette personne a ensuite enlevé sa tasse une fois que la victime est morte et a, par inadvertance ou dans un dernier geste de suffocation, renversé son thé. Ce pourrait donc être un meurtre et non un suicide !
Mais comment ai-je pu passer à côté de cette évidence ? La main sur le front les yeux fermés je ne m'en prends qu'à moi. Quelle erreur de débutant. "Mais arrête de te laisser porter par ton nez sur les scènes de crimes, pardi" semble me crier une petite voix dans mon cerveau. Et puis une autre rétorque : " Mais c'est tout de même grâce à ça qu'il a trouvé ".
Mais quel raffut ! Avoir la tête qui bourdonne n'est pas une chose agréable ! Ca tape ici et là. Ca résonne. Puis les yeux s'emplissent d'une vague de lumière orangée...

Sursaut ! Se réveiller de cette manière est vraiment angoissant. Les sueurs froides me coulent le long du dos alors que je prends mon portable qui se déplace tout seul sur la table de chevet sous les vibrations de la sonnerie. Plus jamais je n'essayerai un essai de Mathilde avant d'aller me coucher, plus jamais...

Je regarde l'écran LCD qui clignote, c'est Jessi qui m'a laissé un message vocale. J'appuie sur "Rappeler automatiquement le répondeur" et la voix de ma coéquipière se met à résonner dans mon oreille droite :

"Le corps d'une femme, la cinquantaine, de type caucasien, vient d'être retrouvé dans une villa de la banlieue de Paris (...)"





****************


Vous aimez écrire ? Vous aimeriez vous aussi vous improviser rédacteur d'un jour sur Dr Jicky & Mr Phoebus ? Vous pouvez me soumettre une proposition pendant tout l'été à Misterphoebus@hotmail.fr (du moment que c'est original et anti-conformiste.... Ou alors sincère et spontané ! ^^).

samedi 16 juillet 2011

Batucada – des fruits, de l'eau de source, du fun !

Par Phoebus.

(Oui d'ailleurs, je vous préviens d'avance : ces prochaines semaines vous allez en bouffer du Mister Phoebus. Parce qu'à l'heure où j'écris, Docteur Jicky profite de ses RTT de blogueur et se tartine d'écran total quelque part dans le Sud de la France...).

...Du coup moi, j'ai bien envie de profiter qu'il ne soit pas là pour écrire sur un parfum qu'il n'aime pas, tiens. A savoir : la prochaine nouveauté de l'Artisan Parfumeur, j'ai nommé Batucada (et là je précise pour ceux qui n'ont pas prit Portuguais LV3 au lycée, prononcez "batoucAda" avec l'accent tonique sur la majuscule) ! 

 

Pour la petite histoire, la présentation de Batucada le 29 juin dernier était la première invitation officielle de Dr Jicky & Mr P dans le showbiz' de la Parfumerie, on n'était pas peu fier. Mais l'administration de ma fac a certainement dû en entendre parler parce qu'il est évident qu'elle a alors tout mit en place pour me poser une série d'examens en plein dans la même période... (ma fac est méchante). (enfin j'me plains mais de toute façon j'y serais pas allé quand même, étant un "perfumista des champs"...). Cependant cette injustice, ce coup du sort m'a sans doute été bénéfique puisqu'il m'a permit de sentir le parfum à l'aveuglette, sans recevoir au préalable tout le blabla marketing, la liste des composants ect, en bref toutes ces choses qui ont pu amener ceux qui étaient présents au lancement à être déçus. Jicky nous expliquera pourquoi et nous dira tout le mal qu'il en pense dans un futur article sur Auparfum, featuring Opium, featuring un-troisième-internaute-dont-le-pseudo-m'échappe (voilà pour les gossips).

Mais revenons-en à Batudaca : j'annonce la couleur tout de suite, c'est un fruité-floral. Je vous vois déjà lever les yeux au ciel, "ENCORE un fruité...". Je ne vous en veux pas, je n'ai moi-même pas pu contrôler mes orbites quand je l'ai senti pour la première fois. Surtout qu'en l'espèce, il ne va pas taper dans le fruité original, avant-gardiste et délicat comme a pu l'être Mûre et Muscs lors des débuts de la marque. Non, ici l'Artisan Parfumeur nous parle de citron, de menthe, de fruit de la passion et de noix de coco, en louchant sans complexe sur la composition de l'énième déclinaison d'Escada. Ce qui "sauve" le parfum, c'est évidemment d'avoir été lancé par une marque qui se soucie de la qualité des matières premières, de l'équilibre de la composition, et qui ne sous-estime pas l'importance des notes de fond (...Acqua di Gioia, jte parle !). Toutes ces choses font que, comme toujours avec l'AP, nous avons affaire à un parfum aux fondations irréprochables. Mais est-ce que l'âme y est ?





La Batucada est une ramification de la samba et signifie "battements de coeur" en brésilien. L'objectif de ce parfum est plutôt simple : nous faire voyager en Amérique du Sud pour vibrer sur un air latino, avec éventuellement un cocktail local à la main (pour ceux qui ne conduisent pas). Bon. Ca c'est très subjectif. En tout cas, moi, en sentant Batucada, je ne suis pas démangé par l'envie de me mettre des pinces à linge sur les tétons pour secouer les épaules sur le dernier tube de Shakira. Le départ frais et tonique (menthe/citron/glace pilée) nous donnerais en revanche presque soif. Il évoquera de façon saisissante la caïpirinha aux amateurs, ou à défaut, une bouteille d'Oasis tropical (je sais, c'est moins classe....). Le sillage est bien présent, mais se rapproche considérablement de la peau avec les notes de cœur. Le parfum s'exprimera alors de différentes manières selon les peaux : certains ne sentent pas du tout les bois annoncés (vetiver du brésil, patchouli 'transparent'...), d'autres ne perçoivent pas l'aspect floral/solaire (ylang, tiaré). Certains rares malchanceux feront tourner le parfum et se retrouveront avec l'équivalent d'un déodorant ushuaïa fruit de la passion (VDM). Pour ma part, j'ai de la chance, j'ai droit à un joli ylang finement boisé/salé, qui m'évoque volontiers une peau hâlée, chauffée par le soleil. Rien d'avant-gardiste, en somme, mais c'est bien sympathique.




Ce Batucada m'avait vraiment déçu, en le sentant sur poignet au premier test. Je vous invite donc à le porter "pour de vrai", dans le cou, car c'est là qu'il exprime le mieux ce qu'il a a dire. J'ai eu le "déclic" en le portant, en plein milieu de la nuit, alors que je ne savais plus quoi enlever pour avoir moins chaud... Et depuis j'ai du mal à me passer de sa fraicheur sucrée/salée pour dormir ! De jour, il est très confortable également, pas du tout prise de tête, ni envahissant ni mièvre (deux grands dangers pour un fruité). Ah, et il n'est pas si sucré que ça hein ! (et un bon point pour l'Artisan, un !).



Un sage Chanelophile (==> Dau) a dit un jour que la vraie force de l'Artisan Parfumeur est de savoir rendre portables des notes difficiles (comme l'encens de Passage d'Enfer), ou d'anoblir des matières qui ont souffert de leur réputation (comme le patchouli de patchouli patch). Avec Batucada, je pense que l'Artisan a redoré le blason des fruités, en offrant une composition qualitative à cette famille qui ne manque certes pas de membres, mais beaucoup de pointures.

jeudi 7 juillet 2011

Tu sais que tu es un perfumista QUAND :

Perfumista (n.m) : Passionné de parfumerie, collectionneur qui se soigne, avide de découvertes. Blah, blah, blah.

...


Fichtre, au diable les définitions du dictionnaire, ça ne nous avance pas ! Etre perfumista, ça ne s'explique pas, ça se vit au quotidien, on est d'accord ? Et comme il n'y a, pour ainsi dire, aucune doctrine pour cerner avec précision cette notion... Nous avons décidé de publier un petit article sur le sujet, écrit à 22 mains et onze nez. Issu d'une discussion entre Dau, Opium, Patrice, Youggo, Eclipsedebrume, Eh Andy, Geraldine, Jicky, Nez-lik, The Rebel  Gardener et moi même, au cours de laquelle nous avons chacun apporté nos anecdotes personnelles et nos remarques, voilà ce que nous avons pu en dégager... Vous vous reconnaitrez certainement beaucoup dans quelques-unes : n'hésitez pas à commenter pour préciser grâce aux numéros celles que vous trouvez les plus véridiques !




*Tu sais que tu es un perfumista QUAND ...*




  • Lorsque tu pars en voyage, et que tu emportes plus de flacons que de sous-vêtements. (1)
  • Quand tu n'attends pas de vider le flacon que tu as acheté quelques temps auparavant pour en acheter un autre... (2)
  • Quand tu fais particulièrement attention au parfum que porte la personne à qui tu fais la bise. (3)
  • Quand tu as déjà réfléchi aux notes du parfum que tu créerais si tu en avais les connaissances et la possibilité ! (4)
  • Quand tu utilises des mouillettes parfumées en guise de marque-page. (5)
  • Quand tu demandes invariablement des parfums comme cadeaux pour noël/ton anniversaire (en suppliant tes proches de te consulter tout de même et de ne jamais essayer de te faire une surprise en devinant tes goûts ... parce qu'ils tomberont toujours à côté !). (6)
  • (For Hard-Perfumistas Only ==>) Quand ton budget parfum mensuel est plus élevé que ton loyer. (7)
  • Quand tu as en permanence dans ton sac 7 parfums différents au cas où, parce que bon.. (8)
  • Quand tu fouilles dans tes poches et ton sac, et que tu retrouves des tas de mouillettes qui ne sentent même plus ! (9)
  • (For Very Nice & Talkative Perfumistas Only ==>) Quand tu vas chez Goutal/AP/Malle/ect, que la vendeuse ferme la boutique à clef et passe deux heures à te faire la conversation. (10)
  • Quand tu ne trouves pas stupide l'idée de claquer de la maille dans une bougie Guerlain pour parfumer ton 20 mètres carré d'étudiant. (11)
  • (For Hard-Perfumistas Only ==>) Quand tu préfères bouffer du riz pendant 2 semaines plutôt que d'attendre un peu pour t'acheter le parfum que tu veux. (12)
  • Quand ton appartement deviens un peu la caverne d'Alibaba, et que tu laisses trainer des échantillons dans tous les coins, même les plus innatendus ! (13)
  • Quand tu peux passer des heures à réfléchir sur quelle musique/quel tableau illustrerait bien un parfum que tu aimes... (14)
  • Quand tu comprends les délires de Dr Jicky & Mister Phoebus (je n'ose même pas imaginer ce que doivent penser les non perfumistas qui tombent par hasard sur notre blog...!) (15)
  • Quand tu n'arrives pas à contrôler un fou rire en voyant entrer un groupe de wesh-wesh à casquettes dans un Séphora et se précipiter vers One Million/Lady Million pour s'asperger en s'exclamant "Va-zy sa mère, il tue trop ce parfum ! Trop la classe quoi ! ". (16)

  • Quand tu fais de la psychologie inversée en sentant un parfum sur quelqu'un qui ne se parfume pas d'habitude.

    *Snif Snif*
    Ah, toi tu veux pécho. (17)
  • (Marche aussi sur le/la quadra qui porte le dernier fruité/le dernier boisé-hespéridé à la mode avec des fringues pour ado... : ouuuh toi tu veux faire djeun's !) (18)
  • Quand la limite féminin-masculin, tu laisses ça aux autres. (19)
  • (For Very Upset Perfumistas Only ==>) Quand après t'être rendu compte que tu t'y connais mieux en parfums que la petite vendeuse blonde de Séphora tu lui réponds "Non, bah laissez tomber. Je vais me débrouiller tout seul". (20)
  • Quand tu portes un parfum inspiré des sécrétions animales et des concrétions stomacales de cachalots et que pour toi c'est normal... (21)
  • Quand tu crois au Karma Perfumystique : l'explication de tes problèmes, c'est "j'avais pas le bon parfum au bon moment." (22)
  • Quand bien souvent tu ne t'intéresses aux grands noms de la mode et de la couture que pour leurs lancements parfums mainstream... (23)
  • Quand tu as remarqué X fois que les correcteurs automatiques d'orthographe soulignent "Hespéridé" et "Cuiré", et que ca t'exaspère à chaque fois! (24)
  • Quand dans un Séphora tu écoutes les conseils de la vendeuse à une cliente et tu as envie de l'interrompre pour dire "n'écoutez pas cette folle, essayez plutôt..." (25)
  • Quand la vendeuse te fait tester un truc en disant "c'est un peux vieillot" et que tu frétilles déjà en pensant que ça va être bon...... (26)
  • Quand tu te rends compte que tu rentres plus souvent dans une parfumerie que dans une boutique de fringues et que tu claques plus en flacons qu'en vêtements (et, non, les "parfums fourrure" comme MKK ne comptent pas dans les fringues) alors que tu étais censé être "fashion addict"... (27)
  • Quand tes proches sont toujours curieux de sentir ce que tu portes parce qu'ils savent que tu sens toujours bon (ou à défaut, "intéressant"). (28)
  • Quand tes proches n'oserais même pas imaginer se choisir un nouveau parfum sans t'avoir consulté d'abord (braves petits). (29)
  • Quand tu prends en photo tes flacons comme si c'étaient des oeuvres d'art, en les mettant en scène... (30)
  • Quand tu passes réellement des HEURES à lire/écrire sur le parfum ! (31)
  • Quand tu planifies sur une journée LES parfumS que tu vas porter en fonction des évènements et moments. (32)
  • (For Cyber-Friends Perfumistas Only ==>) Quand tu associes un parfum à ce qu'un autre perfumista a pu en écrire sur internet, et que tu penses un peu à cette personne en t'en aspergeant le matin (même si jamais vu en vrai !). (33)
  • Quand tu réserves un voyage à Londres et que ta première pensée c'est "y a quoi comme parfumerie sympa à Londres à part Floris et Penhaligon's? (Ou plus généralement : quand tu te renseigne longtemps à l'avance sur les parfumeries à ne pas louper près de ta destination !). (34)
  • (For J'habitetoujourschezmesparents Perfumistas Only ==>) Quand tu arraches à chaque fois ta chemise des mains de ta mère en poussant un grognement d'avertissement parce qu'elle veut la laver alors qu'elle sent encore le parfum que tu as essayé la semaine dernière! (Non mais !). (35)
  • Quand tu fais le flamand rose plus de temps qu'une personne lambda, au supermarché, pour choisir le parfum de ton gel douche... (aaaaannh j'ai pas encore essayé goyave-mûre !). (36)
  • (For TOC-Perfumistas Only ==>) Quand tu passes des heures à ranger tes flacons, par familles ou par matière, et que tu hésites si tu dois mettre le N°19 à gauche et Bas de soie à droite ou plutôt l'inverse ? (37)
  • Quand tes jeux de mots commencent à avoir des connotations perfumophiles! (Touchons de l'oeillet. C'est pas ma tasse de Galbanum. Je ne suis pas né de la dernière sortie d'Escada !). (38)
  • (For Generous And Wealthy Perfumistas-des-Champs-Elysée Only ==> Ca fait peu de monde en fait...) Quant tu as tes propres mouillettes et la masse de décants vides pour envoyer du niche aux provinciaux ! (39)
  • Quand lorsque tu lis un livre, tu repères tous les noms de parfums. Même les plus improbables "Ce soir ou Jamais", "Dans Tes Bras", "Insolence", "L'Instant", "en passant" ect. (40)
  • Quand tu te parfumes même avant d'aller te coucher. (41)
  • Quand tu te sens juste trop supérieur à côté d'une fille qui porte MissDiorC ou d'un mec qui porte Only the brave. (42)
  • (For Desperate Housewifes Perfumistas Only ==>) Quand tu portes Bas de Soie avec une robe de chambre disgracieuse et des bigoudis dans les cheveux pour calmer les ardeurs de ton mari. (43)
  • Quand tu comprends que AG veut dire Goutal pas Assemblée Générale et FM les édition de parfums F. Malle pas fréquence modulée en radio. (44)
  • Quand tu préfèrerais être piétiné par un cheval plutôt que d'avoir le nez bouché une semaine à cause d'un rhume.. (45)
  • Quand tu te laves les poignets trois fois dans l'heure, parce qu'en fait, c'était pas le parfum que tu voulais mettre.. (46)
  • (For Partying-Perfumistas Only ==>) Quand sur les invit' de tes soirées, tu n'as pas de dress-code, mais toujours un perfume-code très précis (soirée white : tous en jasmin ! soirée créations de parfumeurs décédés du 20ème siècle, soirée rétro : ambiance parfums des années 80...). (47)
  • Quand tu dis "ah désolé, chez moi c'est 18" lorsque tu fais la bise à quelqu'un qui sent méga bon. (48)
  • (Ne faites pas ça chez vous les enfants ==>) Quand les échantillons vaporisateurs que t'aimes pas finissent en lance-flammes. (Belle d'Opium a récemment rencontré mon briquet). (49)
  • Quand tu trouves approprié de faire les foins en "Gris clair" ou d'aller à l'alpage en "Une Fleur de cassie" ... (50)
  • (For Cat-Lover Perfumistas Only...Or Perfumista-Lover Cats !! ==>) Quand tu es super fière de ton chat qui accourt lorsque tu sors tes échantillons et qui préfère les câlins des gens qui sentent bon (sans dressage^^). (51)
  • Quand ton cou est en fait une sédimentation de plusieurs parfums de la journée, qui ont été pulvérisés avec méthode, du plus faible au plus fort. (52)
  • Quand tu te sens tout nu si tu sors sans parfum... (53)
  • Quand tu portes du vert l'hiver et des orientaux en été, même pas peur ! (54)
  • Parce que tu as lu cette liste, que ça t'as fais rire ou sourire... Parce que tu t'es reconnu très souvent dans ce qui as été énuméré, et que tu vas commenter à ton tour pour rajouter ton grain de musc au shmilblick ;) !! (objectif : arriver à 100 ? YES WE C(h)AN(el) !).

    AJOUT DES INTERNAUTES (merci à vous !! ^^).

    -Quand tu es en période de sevrage, bien malgré toi, et que tu as l'impression de sentir tes parfums même à travers la porte blindé du coffre où tu les as rangé. (55)

    -Quand en faisant toi-même tes lessives c'est un bonheur d'aller renifler dans le linge sale, les vêtements portés qui sont encore parfumés, et que tu éprouves un pincement au coeur en le plaçant dans le tambour de la machine. (56)
    -Quand tu repasses et que tu découvres avec joie qu'un parfum a passé l'épreuve du lavage et que repasser le-dit vêtement encore parfumé est un bonheur. (57)
    -Quand tu appelles tes enfants ou tes proches par leur parfum. "Insolence, t'es prête ?" (58)
    -Quand tu parfumes ton sac, voire tes chaussures pour les assortir à ton odeur de perfumista ! (59)
    -Quand tes cauchemars les plus terribles sont ceux où tous tes parfums se brisent, échantillons compris ! (60) (MERCI Vivi !)

    -Quand tu annonce d'un air joyeux "Moi, je suis très branchée 'cuir' !" avant de te rendre compte que, pris hors du contexte parfumé, ce genre de boutade peut te valoir des regards étranges ... (61)
    -Quand tu associes systématiquement des parfums aux lieux et aux personnages en lisant des romans.(62)
    -Quand les gens te demandent ton avis lorsqu'ils recherchent un parfum pour eux ou leurs proches (63) (MERCI TRGardener !)


    -Quand tu ne sais rien offrir d'autre que du parfum.(64)

    -Quand tu préfères louper la pose déjeuner pour aller à la parfumerie, juste pour sentir (aujourd'hui, je me fais des cuirs...) (65)
    -Quand les vigiles des Séphora te reconnaissent et ce dans plusieurs villes (Nîmes et Montpellier pour moi). (66)
    -(Pour les perfumistas qui travaillent dans l'immobilier seulement) quand tu visualises les photos des apparts et que tu commences par la salle de bain, c'est là que sont exposés les flacons en général, histoire de voir avec quoi se parfument les propriétaires. (67) (MERCI Amalia !).


    -Et je rajouterai : quand les mots chimiques barbares "isobutyl quinoléine", "alpha isométhyl ionones" ou "undé déca lactone" ont un grand sens à tes yeux ! (68)

    -Quand tu repères les périodes du XXème siècle par les modes en parfumeries ! (69)
    -Quand tu ne peux t'empecher de faire une moue assez parlante à la simple évocation de One Million... (70) (MERCI Jicky ! Yuzuu man !).


    -Quand ton budget parfum est proportionnel à ton budget douche ! (71)

    -Quand tu vas sur les blogs, et que tu n'as pas l'impression de parler à ton ordinateur. (72)
    -Quand contrairement à tes collègues, tu ne vas pas au Séphora pour le maquillage, mais pour sentir le dernier Miyaké (bouteille verte) (73)
    -Quand tu sais précisément lorsqu'il faut dévicer, ouvrir fermement, avec douceur, faire tourner ou simplement ne rien faire pour enlever un bouchon de parfum (74) (MERCI Diane !)




    -Quand tu jubiles de voir tes p'tits bouts venir renifler tes parfums et choisir "dans tes bras"! (75)
    -Quand tu viens de signer pour une baraque qui va te plomber pendant 25 ans et que la première chose que tu fais pour décompresser c'est courir au palais royal te faire un petit plaisir...en te disant c'est la dernière fois...et c'est pas la dernière, tu le sais... (76) (MERCI Naty !)


    -Quand tu envisages très sérieusement de te rendre à Paris rien que pour visiter AG, Guerlain, Cartier... tout simplement parce que les derniers lancements ne sont pas disponibles chez toi... (77)

    -(également pour tous ceux qui n'habitent pas à Paris) Quand toutes les vendeuses des Sephonnauds, El Corte Inglés, les corners Guerlain et même la maison Cartier, te connaissent et te présentent ses excuses (ou même te joignent sur ton portable) pour te dire que non, le tout dernier lancement n'est pas encore disponible, peut-être pour la rentrée... (78) (MERCI Vizcon...ect...luc ! ^^)


    -Quand au lieu de dire bonjour à tes proches, tu brandis tes poignet en demandant: "alors lequel tu préfères, droite ou gauche?" et que ça ne choque plus personne. (79)

    -Quand tu as rdv avec tes amis au ciné, au musée, au resto, etc, et que tu n'es pas là, ils te cherchent dans la parfumerie la plus proche. (80)
    -Quand dans ton agenda il y a plein de "to do list" de parfums à tester. (81)
    -Quand dans tes favoris il y a plus d'une douzaine de blogs parfums. (82)
    -Quand tu sais qui est Luca Turin. (83)
    -Quand tu es dans le bus et que tu sais que la mamie fourrure porte Miss dior, que la dame à coté de toi porte Infusion d'Iris, que la fille en face sens Coco Mademoiselle et que sa copine porte For Her de Narciso Rodriguez. (84)
    -Quand tout d'un coup tu considères autrement un mec parce qu'il porte Habit Rouge. (85) (MERCI 1er anonyme-qui-peut-encore-nous-dire-son-nom-s'il-le-désire...!)


    -Quand tes ami(e)s et proches tendent la tête vers ta nuque en te faisant la bise (et donc embrassent l'air et pas ta peau) en te demandant "qu'est-ce que tu as mis aujourd'hui ?" car ils savent que tu sens "bon" (et/ou intéressant et/ou original) ! (86)

    -Quand pour réaliser un travail qu'on t'a demandé, tu te demandes quel parfum tu vas porter pour te motiver. (87)
    -[suite du précédent] Quand, lorsque tu as réalisé un travail qu'on te réclamait, tu te demandes quel parfum tu vas porter en récompense de ton mérite pour avoir tenté de le finir au mieux...(88)
    -(For "narco-perum-aholics redactors" only) Quand pour rédiger une analyse de scénario utopiste tu cherches durant un quart d'heure un parfum qui correspondra à ton besoin d'analyse, qui t'inspirera, et qui n'est pas cité une seule fois ! (89)
    -(For hard perum-aholics only) Quand tu lis des commentaires à propos de difficultés à laver du linge sale car trop bien odorant, et plus généralement, de pratiques concernant les vêtements qui pourraient passer pour du fétichisme et que tu trouves cela normal tout perfumista que tu es... (90)
    -Quand on te dit : "Viens, je te prends dans mes bras" et que tu te dis : "Il l'a mal prononcé, c'est "Dans tes bras" " => réellement arrivé en soirée il y a peu ! Là, me suis fait peur. (91)
    -(For very hard perfumistas only) Quand tu te réveilles en pleine nuit et que tu te dis en sentant le parfum que tu t'es appliqué avant de dormir que tu en aurais bien appliqué un autre, là, en pleine nuit ! (92)
    -Quand pour toi, le lancement du prochain Gaultier est plus important que l'affaire à rebondissements DSK ! ^-^ (93)
    -Quand tu passes une heure au tél. avec une personne que tu n'as jamais vue et avec qui tu partages une passion commune et démesurée pour le parfum en te sentant plus proche d'elle que de certaines de tes fréquentations physiques. [Vivi et moi il y a peu] (94)
    -Quand tu complètes une liste de petites manies sur un blog un peu barré de deux "cyber potes" et que tu trouves cela important et normal ! ^-^ (95) (MERCI Opium !)


    -Quand tu utilises tes proches comme cobayes pour faire des essais parfums et que tu veilles à comprendre comment fonctionne la peau de chacun avec le même parfum. (96)

    -Quand tu rêves de trouver une base qui fasse tenir Brin de Réglisse plus d'une demi-heure sur ta peau, parce que, oui, c'est trop frustrant d'avoir découvert La plus belle lavande de la parfumerie (en ce qui me concerne), que tu es tombé en amour pour ce travail artistique de JCE, que tu en admires profondément et respectueusement l'évolution et l'évocation mais que tu NE peux PAS te résoudre à le sentir qu'une demi-heure sur toi... (97)

    Variante du 4 : quand tu rêves de créer un parfum qui sente la neige : glacé, frissonnant, scintillant, lumineux et en même temps, doux, léger, d'une finesse aussi belle que chaque dessin géométrique d'un flocon et que tu te dis : "j'ai le droit de rêver".

    Variante du 41 : quand tu te rends compte avec bonheur que le parfum dont tu t'es aspergé la veille au soir sent encore le matin à ton réveil. Et que ça a le don de te mettre de bonne humeur, mieux que n'importe quoi d'autre, pour la journée !
    Variante du 51 : quand tu as chez toi un super brave matou tout doux qui se laisse parfumer quand tu le caresses, puis que tu plonges ton nez dans ses poils, juste pour sentir ce que ça donne tel parfum avec une base de fauve.
    Variante du Xxx+5 d'Opium, quand tu lis toujours, dans n'importe quel écrit, "Dans TES Bras" à la place de "dans mes bras", et que tu t'en rends compte seulement parce que la phrase que tu viens de lire n'a pas de sens.
    Pour rejoindre le Xxx+8 d'Opium : quand, oui, tu partages des affinités avec un perfumista avec lequel tu passes une heure au téléphone parlant parfum (pour quelqu'un qui n'aime pas le téléphone, c'est un exploit) et que tu te dis en raccrochant : "ah, nan, pas déjà !". Or, tu te rends compte compte que tu as oublié de lui dire un truc hyper important à propos d'un parfum, donc de suite tu lui envoies un sms de la plus extrême urgence ! ;-) (MERCI Vivi ! Encore une fois ^-^)


    -Quand tu trouves stupide la réflexion : "Tiens, tu as changé de parfum!" parce-que tu en as des dizaines. (98)

    -Quand tu oublies des tas de choses importantes et utiles, mais que tu as des sueurs froides à l'idée qu'il n'y aura peut-etre pas de parfumerie proche de ton lieu de vacances, SI d'aventure tu étais à sec. (99) (MERCI Zab63 !)


    -Quand les seules soldes que tu veux bien faire, c'est celles des Nocishépho pour sauver les Cèdre et autres Daim Blond sacrifiés à -70% (100 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)

    -Quand tu ne te sens plus d'aise quand tu repères Une Fleur de Cassie dans le train et passes le reste du trajet à te dévisser la tête pour tenter d'apercevoir qui le porte dans ton dos (101)
    -Quand tu es traumatisée parce que ton collègue a choisi un nouveau parfum uniquement à cause de/grâce à la serviette éponge ou à la trousse offerte (102)
    -Quand t'attends la rentrée avec impatience dès juin parce que ta petite boutique de province va alors diffuser Penhaligon's (103)
    -Quand tu refuses de laver ton linge hors de chez toi, pour cause d'incomptabilité des lessives des autres avec tes parfums, et que limite tu voyages avec ton sac de couchage, parce que les draps à l'assouplissant, c'est juste pas possible (104) (MERCI Aurélie !)


    -Quand tu trouves normal d'arracher les pages de ton répertoire partiellement rempli pour en faire un carnet de note vierge quand tu pars en expédition dans les Nociphorarionnauds! (105)

    -Quand tu ne supporteras plus pendant très longtemps encore tes amis proches qui se foutent de toi en disant "Nan mais sérieux, tu dis t'y connaitre un parfums et tu n'aimes même pas OneMillion, et tu crois que tu peu le critiquer comme ça?". Là t'as juste envie de sortir une kalachnikov! --' (106) (MERCI Patachouuuuuuuuu ! ^^ )


    -(for provinciaux perfumistas) Quand tu visites les sites web des fabriquants pour voir ceux qui proposent des échantillons à la vente. (107)

    -Quand tu envisages d'acheter de l'absolue de tubéreuse pour découvrir ce que ça sent vraiment la vraie tubéreuse pure et dure, entre autres. (108)
    -Quand tu testes les connaissances de la vendeuse du nociphétruc en lui demandant ce qu'elle pourrait te conseiller en matière de tubéreuse et que tu jubiles sadiquement quand elle te répond "de la quoi?". (109)
    -Quand tu veux tout essayer sur ta peau parce que c'est trop du gâchis d'inonder des bouts de papier alors que sur toi ça ne sentira même pas forcément pareil. (110)
    -Quand après avoir testé une quinzaine de Lutens et n'avoir obtenu qu'un seul petit "ah ouais, pas mal!" tu en arrives à la conclusion que ta peau et celle de Lutens doivent vraiment être très très différentes. (111)
    -Quand tu parfumes ton oreiller de ce parfum que tu adores mais qui tient si mal sur toi. (112)
    -(for jackass perfumistas) Quand tu sors l'eau micellaire, la brosse à ongles, l'éponge à récurer, le produit à vaisselle... pour enlever de ta peau ce parfum qui pue, tout ça pour pouvoir en essayer un autre inconnu potentiellement dangereux juste derrière. Même pas peur. (113)
    -Quand tu commences à réfléchir à quel produit hydratant tu vas pouvoir mettre pour soigner ta peau qui commence à souffrir des récurages répétés et que, au final, le matin avant d'aller faire un tour dans une parfumerie tu hésites quand même entre hydrater ou ne pas hydrater parce que les hydratants sont parfumés et si le parfum de l'hydratant se mélange avec les parfums que tu essayes tu ne sauras pas vraiment exactement... (114) (MERCI Heidi pour cette grosse contribution ! ^^)


    -Quand tu as 4 boîtes de coffrets parfums recyclés en boîte à échantillons et que quand tu les ouvres, tu plonges ta tête dedans en prenant une grande inspiration. (115)

    -Quand tu utilises les mots "chanelophile", "guerlinolâtre", "guerlinade", "nocipharionnaud", "Ellenade", "perfumista" comme si c'étaient des vrais mots qu'on peut trouver dans le dictionnaire. (116)
    -Quand tu dis "Lulu" au lieu de Serge Lutens, "Annigou" au lieu d'Annick Goutal, "Frédo" au lieu de Frédéric Malle, tellement tu les aimes. (117)
    -Quand on sonne chez toi et que ton premier réflexe c'est d'ESSAYER de planquer les centaines de mouillettes soigneusement alignées (à un centimètre d'écart pour pas mélanger), partout chez toi (ordi, bureau, toutes les tables et même ton lit). (118)
    -Quand la vendeuse te dit: "vous savez au delà de 3 parfums le nez fatigue, je veux bien vous en faire essayer un dernier mais vous n'allez rien sentir" et qu'intérieurement tu rigoles en pensant: "ma pauvre, si tu savais, j'en suis à mon 27ème test de la journée!" (119)
    -Quand tu fais attention en faisant la vaisselle pour ne pas mouiller le dos de ta main parce que t'es en train de tester un parfum. (120)
    -Quand il se met à pleuvoir et que tu es super content parce que ça magnifie Un matin d'orage. (121)
    -(for very barré perfumista only ==>) Quand tu t'es déjà demandé en croisant un SDF si un parfumeur très très très talentueux parviendrait à sublimer son odeur. (Et qu'en plus tu es sûr que ELO serait cap de le sortir) (122)
    -Quand tu t'es demandé après la sortie de l'Eau, du Feu et de A scent, si le prochain Miyake sera inspiré par l'odeur de la terre, en étant impatient de le sentir. (123)
    -Quand tu connais le nom de chacun des parfums qui sortiront dans les 6 mois à venir. (124)
    -Quand tu préviens ton banquier que tu seras un peu à découvert parceque l'eau de gentiane blanche était à moitié prix... (125) (MERCI Julie ! ^^)


    -Quand tu te lèves la nuit et que tu en profites pour te reparfumer. (126)

    -Quand tu t'aperçois à 4h du mat que t'as passé la nuit à lire tous les commentaires des sites de perfumistas. (127)
    -Quand tu ne rêves que d'échantillons et de décants à posséder coûte que coûte. (128)
    -Quand les gens te font remarquer que ton chien sent ton parfum. (129)
    -Quand,perfumista des champs,tu commandes des parfums sans les avoir essayé auparavant. (130)
    -Quand tout ce que tu touches,tu le sens sans même t'en rendre compte,vieux réflexe... (131) (MERCI Parfum 50 !!)

    -Quand l'espace *cave* (12°C) de ton réfrigérateur est bourré de discontinués et vintages au lieu des légumes et des fruits, et tu envisage d'acheter une petite cave à vins pour les stocker mieux. (132) (MERCI Nyneve !)

    -Quand tu sais ce qu'est une "odeur métallique". (133)
    -Quand tu descends tes flacons de la salle de bains à la cuisine pour faire des reniflages comparatifs avec des flacons d'épices ou des gâteaux : cumin Ducros (qui se décarcasse) avec Déclaration, vanille Vahiné (c'est gonflé) avec Spiritueuse Double Vanille, clous de girofle Ducros avec Diptyque, pain d'épices Vandamme avec Arabie... (134)
    -Quand tu trouves que ta chambre d'hôpital sent Myrrhe Ardente et que ton garagiste sent Odeur 53 (l'inverse serait inquiétant). (135)
    -Quand ADP et CDG n'évoquent pas Aéroports de Paris et Charles de Gaulle mais Aqua di Parma et Comme des Garçons... (136)
    -Quand tu connais l'existence d'un flanker de Poison dénommé "Poison Ensorcelant Crème pour les Mains" et produit en série limitée pendant 3 mois seulement en 2003 pour le marché slovaque. (137) (MERCI Tim Buktu)



    -Quand ton grand(enfin 5ans) reconnait son pull au centre aéré, non pas par son nom écrit sur le col...mais en sniffant les vêtements et cherchant l'odeur des parfums de "maman"...et ça marche!Mon fils est-il psychopathe ou perfumista aussi?! (138) (MERCI (encore) Naty ;)).

    -Quand tu t'es déjà blessé avec un flacon de parfum ! (139)
    -Quand SM, ce n'est ni sado-maso, ni une chanson de rihanna, mais un parfum ELO ! (140)
    -Quant tu as déjà rêvé d'une douche au cashméran avec une parfumeuse adorée... hum hum... (141) (MERCI Jicky !) ("Jicky is euh gwo cohoonw"  xD Si Mathilde savait que tu fantasmes sur une douche au cashméran avec elle ...) (Jicky réponds : "non, ce n'est pas mon fantasme, c'est son fantasme ! Pis même, ça sent trop bon le cashméran").

    -Quand tu sais prononcer IUNX :D (142) (MERCI (encore) Tim B !)