Les beaux jours reviennent ! Il fait 25°, on sort, on crie ! Yaaahaaa !!! J'en profite d'autant plus que moi, oui moi mais pas vous (j'insiste =), moi moi moi je suis en vacances et donc c'est Sniffathlon Power !!! Je gambade, au gré du vent et des envies, saluant ma petite vendeuse de chez Frédéric Malle, de chez Lostmarc'h ou Josiane du stand Cartier (ou comment rester une heure et demie à parler aux Galeries Lafayette...).
Sans oublier que je squatte la ligne 1 comme si c'était ma deuxième maison, arrosé que je suis par le vent qui s'échappe des fenêtres de la rame, mais aussi par les effluves de transpirations de mes bons vieux parisiens... Serait-il de bon goût de rajouter ici un petit "lol" ? Syntaxiquement, pourquoi pas...
Et mercredi dernier, autant enfoncer le clou jusqu'au bout, je n'avais pas cours ! Il faisait chaud, très chaud et j'ai décidé d'arpenter Rivoli, en direction de la boutique Lostmarc'h (pour un ami). Sauf que, bonne poire, pas loin du 111 rue Vieille du Temple il y a le BHV ! Et on me le reproche souvent, je ne peux m'empêcher d'entrer dans un magasin qui propose des parfums. Oui, mea culpa ! (je vous raconte pas la fois où, en sortie scolaire nous sommes passés devant une boutique Guerlain... c'était horrible). Et je me suis aventuré dans le sympathique stand orange (j'ai toujours aimé le orange) Hermès. J'y ai d'ailleurs fait la connaissance d'une aimable "amie d'ami" qui peut être se reconnaitra...
Mais j'y ai surtout fait une redécouverte. Une redécouverte qui s'est fait réellement par hasard, dans mon test à la limite du machinal sur mouillette : Un Jardin Sur Le Nil. Un simple coup de nez sur la mouillette, puis les portes du métro quotidien se sont refermés, et le parfum m'a une fois de plus transporté dans les confins d'un autre monde.
Je me suis retrouvé, moi, petite boule de vie, dans un panier en osier porté par une jeune femme en robe de lin blanc. Le panier était de forme ronde, sans aucune étoffe pour rendre l'assise plus confortable. Cela dit, j'étais au moins protégé du vent qui semblait fouetter ma porteuse. J'essayai de regarder ce qui se passait à l'extérieur du panier en osier, mais allez grimper une façade de 40 cm quand vous n'en mesurez même pas 5 ! En attendant, je profitai du beau ciel bleu au-dessus de moi. Le Soleil devait être à son zénith, car il régnait une réelle sécheresse dans l'atmosphère : le panier semblait cuire en pleine nature, et dégageait des odeurs de paille sèche, et d'abricots secs. Abricots secs... Oh ! Mais en voila un petit pot ! Cool, j'ai faim ! Je pris dès lors le fruit séché (qui par ailleurs mesurait deux fois ma taille...) puis en croqua quelques bouchées.
Et quel bonheur de pouvoir ensuite s'allonger, en étendant son corps tout du long du panier, la face au Soleil, chaleur universellement reconnue comme source de bonheur intense (et c'est un Québécois d'hiver qui vous le dit, quoique l'hiver canadien soit très ensoleillé !). En fait, je faisais alors une sorte de remake du Dormeur du Val, au détail près que les parfums faisaient encore frissonner mes narines.
Et c'est dans ce moment d'une léthargie intense que ma porteuse a choisi judicieusement de poser tout en délicatesse le panier d'osier sur une surface étrange ! J'ai cru mourir ! J'étais tellement... plongé dans l'osier, que le choc du changement m'a bouleversé ! En aventurier aguerri, j'ai essayé à nouveau d'escalader le panier, histoire de voir par dessus les murailles. J'ai tenté de toutes les manières (j'aurais du prendre des photos...), par les mains, par les pieds, en sautant, en essayant des pirouettes acrobatiques dignes de la pyramide olfactive de Brin de Réglisse ! Et c'est au bout de 15 bonnes minutes que j'ai réussi à agripper un brin de paille qui dépasser du panier, à partir duquel j'ai pu grimper sur le bord de mon berceau.
Le panier était sur de l'eau. L'eau d'un fleuve très calme, et qui m'éloignait à chaque fois plus loin des berges, où poussait une végétation luxuriante. Elle était légèrement ombragée par un arbre immense, qui abritait ainsi une colonie de papyrus, petits roseaux verts et tendres qui baignaient dans l'eau. Je me suis assis dangereusement aux bords du panier pour admirer cette douce vision. L'eau faisait balloter mon siège.
Même un petit peu trop balloter. Il y a eu aussi au même moment une bourrasque de vent très très puissante. Un cri strident qui sortait de nulle part. Et une voix féminine machiavélique vit retentir son timbre mécanique dans l'air, annonçant une sentence impitoyable : "Champs-Elysées - Clémenceau".
Retour case métro quoi.
Mais j'y ai surtout fait une redécouverte. Une redécouverte qui s'est fait réellement par hasard, dans mon test à la limite du machinal sur mouillette : Un Jardin Sur Le Nil. Un simple coup de nez sur la mouillette, puis les portes du métro quotidien se sont refermés, et le parfum m'a une fois de plus transporté dans les confins d'un autre monde.
Je me suis retrouvé, moi, petite boule de vie, dans un panier en osier porté par une jeune femme en robe de lin blanc. Le panier était de forme ronde, sans aucune étoffe pour rendre l'assise plus confortable. Cela dit, j'étais au moins protégé du vent qui semblait fouetter ma porteuse. J'essayai de regarder ce qui se passait à l'extérieur du panier en osier, mais allez grimper une façade de 40 cm quand vous n'en mesurez même pas 5 ! En attendant, je profitai du beau ciel bleu au-dessus de moi. Le Soleil devait être à son zénith, car il régnait une réelle sécheresse dans l'atmosphère : le panier semblait cuire en pleine nature, et dégageait des odeurs de paille sèche, et d'abricots secs. Abricots secs... Oh ! Mais en voila un petit pot ! Cool, j'ai faim ! Je pris dès lors le fruit séché (qui par ailleurs mesurait deux fois ma taille...) puis en croqua quelques bouchées.
Et quel bonheur de pouvoir ensuite s'allonger, en étendant son corps tout du long du panier, la face au Soleil, chaleur universellement reconnue comme source de bonheur intense (et c'est un Québécois d'hiver qui vous le dit, quoique l'hiver canadien soit très ensoleillé !). En fait, je faisais alors une sorte de remake du Dormeur du Val, au détail près que les parfums faisaient encore frissonner mes narines.
Et c'est dans ce moment d'une léthargie intense que ma porteuse a choisi judicieusement de poser tout en délicatesse le panier d'osier sur une surface étrange ! J'ai cru mourir ! J'étais tellement... plongé dans l'osier, que le choc du changement m'a bouleversé ! En aventurier aguerri, j'ai essayé à nouveau d'escalader le panier, histoire de voir par dessus les murailles. J'ai tenté de toutes les manières (j'aurais du prendre des photos...), par les mains, par les pieds, en sautant, en essayant des pirouettes acrobatiques dignes de la pyramide olfactive de Brin de Réglisse ! Et c'est au bout de 15 bonnes minutes que j'ai réussi à agripper un brin de paille qui dépasser du panier, à partir duquel j'ai pu grimper sur le bord de mon berceau.
Le panier était sur de l'eau. L'eau d'un fleuve très calme, et qui m'éloignait à chaque fois plus loin des berges, où poussait une végétation luxuriante. Elle était légèrement ombragée par un arbre immense, qui abritait ainsi une colonie de papyrus, petits roseaux verts et tendres qui baignaient dans l'eau. Je me suis assis dangereusement aux bords du panier pour admirer cette douce vision. L'eau faisait balloter mon siège.
Même un petit peu trop balloter. Il y a eu aussi au même moment une bourrasque de vent très très puissante. Un cri strident qui sortait de nulle part. Et une voix féminine machiavélique vit retentir son timbre mécanique dans l'air, annonçant une sentence impitoyable : "Champs-Elysées - Clémenceau".
Retour case métro quoi.
Papyrus - Egyptos.net |
Superbe ! J'ai été, l'espace de quelques instants, dans ce panier avec toi. Merci pour ce brin de poésie !
RépondreSupprimerCorto
Whaouuuuuh! Mais c'est exactement ce que j'ai senti avec Un Jardin sur le Nil!!!
RépondreSupprimerD'abord l'aqueux et mouillé, puis ce sec fort intriguant! Moi je voyais aussi genre comme un chemin de sable ou de fins graviers, et bien sur ce panier. Je le vois en feuilles de papyrus tressées.
Rhaaalala tu m'as donné envie d'aller le ressentir!
Corto : merci beaucoup ! En tout cas, bienvenu chez nous =) Puisse ce petit endroit t'être confortable !
RépondreSupprimerA défaut d'être emballé plus que ça par le panier ayant atteri sur le Toit du 24 faubourg, notre compagnie est ravie de vous avoir plu dans ce micro-voyage ;)
Pat', c'est exactement ça ! Quand je l'ai ressenti sur mouillette au stand Hermès, j'ai vraiment pris une claque, car je ne me souvenais pas du tout d'autant de sécheresse ni d'autant de paille ! Sixtine sent énormément la mangue. Perso, je suis passé à côté complétement ^^. En tout cas, court, car perso, là ça a été mon coup de coeur !
Merci =)
Prochaine étape: Jicky-Moïse nous fait traverser les eaux?
RépondreSupprimerRien que pour ta description, j'irai le ressentir même si je ne l'aime pas du tout. J'ai vraiment été agressé par l'acidité des fruits. Mangue, peut-être, je sais pas trop. Quelque chose d'un peu aigre qui m'a vraiment dérangé en tous cas.
Coucou Jicky et Phoebus,
RépondreSupprimerJ'aime toujours autant lire ta prose. On voyage partout avec toi. Et je préfère de loin les images aux descriptions chimiques "truc-much-tate-lyle-lones". ;-)
Et après nous avoir fait traverser les eaux (j'aime bien ta formule Dau), tu nous fais traverser les trottoirs à la recherche d'un Nociséphorionaud pour y sentir ce petit panier...
Je l'ai porté sans en avoir un souvenir mémorable puisqu'il ne tenait pas plus d'1/2h sur moi, du coup je n'ai même pas essayé "Jardin après la Mousson", même si sur mouillette je le trouvais intéressant ! C'est Jardin en méditerranée qui est ma valeur refuge, j'aaadore la figue verte, et celui-là tient !
Mais, j'irai le sentir à nouveau, tes textes donnent envie d'aller mettre notre nez partout, enfin presque ! ;-)
Bises, Vivi
Pour les abricots secs, je te conseille de tester "Signature" de Dupont (flacon en forme d'encrier), enfin, si tu le trouves, s'il n'a pas disparu, etc.
RépondreSupprimerDau : bizarrement je ne sens pas du tout d'acicidité. J'ai vraiment une note tout d'abord de brassée aqueuse, mais qui s'assèche extremement vite avec une odeur de paille. On pourrait presque avoir l'image du désert qui assèche toute l'eau dans le film Rango... Puis perso la mangue, je suis passé à côté ^^
RépondreSupprimerZab, tu es spécialisée dans la petite remarque sur le parfum disparu qui te donne envie, mais que tu ne pourras jamais découvrir. En un mot merci =) ;)
Cela dit, je le trouve dans la boutique magique de Jeanne, je jetterai un coup de nez dessus :D
Salut Vivi !!!
RépondreSupprimerC'est super sympa de ta part ! Merci =) (j'en profite pour annoncer un article de Phoebus qui arrive bientôt, nous feterons ainsi son grand retour !!)
En tout cas, si tu y retournes le sentir, je suis content car c'est ça un peu le but aussi ! (j'aime bien de temps en temps parler à nouveau de parfums qui ont été un peu oubliés...)
Sur la tenue, je suis pas trop d'accord. Sans dire qu'il tient 8 heures faciles, je lui donne bien 5 heures au moins. Sur ma peau en tout cas...
En tout cas, merci beaucoup pour tes compliments =)
Bises pour toi !
En parlant de tenue, j'ai été agréablement surpris par l'échantillon de Concentré de Pamplemousse Rose qui m'a été généreusement donné. Je l'ai trouvé très agréable et finalement il a une assez bonne tenue. Du moins mieux que ce que je pensais.
RépondreSupprimerBon, on est d'accord, c'est tout de même la version concentrée!
Et j'ai enfin réussi à y discerner la rose qui m'a échappée à tous les autres tests! Elle est asse légère et fraîche, elle me fait penser à celle de Cartier de Lune!
Je ne sais pas si c'est l'endroit pour parler de ca, mais j'avais envie! ^^
A bientôt!
Mais je t'en prie ! Tu n'es pas dans le hors-sujet ! Hermès, Ellena, au contraire : la rengaine est là !
RépondreSupprimerBon, j'avoue honte à moi, je ne connais pas très bien ces 3 colognes. Ni leurs concentrés (à qui la faute, je n'ai aucun échantillon ^^benêt que je suis)
Cela dit, j'ai un souvenir réellement pamplemousse et qui m'évoque vraiment le blanc et la porcelaine pour ce Pamplemousse Rose. Puis la Rose est très "Ellena" quoi ^^ : on peut la retrouver dans Rose Ikebana (une hermèssence), Kelly Calèche ou In Love Again il semblerait (je ne l'ai jamais senti : ils l'ont arrêté).
J'avais un article génial avec une interview de JCE, et c'était vachement complet sur sa manière de travailler. Notamment les roses, où il n'utilise que Deux Molécules. C'est space quand même...
J'irai tester ,)
A plus !
Ben disons qu'utiliser juste deux molécules c'est peut être un peu restreint et osé, mais je trouve que c'est tout à fait dans l'optique de Mr Ellena!
RépondreSupprimerIl y a aussi l'histoire de Brin de Réglisse, où sur les 300 molécules de la lavande (il me semble), mister Ellena a tout découpé, et a enlevé les molécules superflues, pour n'en garder que 10 !
RépondreSupprimerL'odeur pour l'odeur !
Je suis repassé sentir "Un Jardin Sur le Nil" hier!
RépondreSupprimerJ'ai bien retrouvé cette odeur sèche qui me fait penser au chemin de gravier et de sable, et les nattes de papyrus tressé, mais l'odeur d'osier au sens propre non car j'en ai une image très précise (on a plein de paniers d'osier à la maison et l'odeur est imprimée au fond de ma mémoire avec l'image de mon grand père en train de les fabriquer)!
Donc non pour moi ce n'est pas de l'osier mais bien des herbes séchées et tressées!
Enfin c'est ma vision, juste pour dire que c'est dans la même optique mais avec des inspirations différentes! C'est ca qu'est cool! ;D
PS: par la même occase j'ai senti le dernier opus aussi!
Sincérement, j'aurai même pas eu le nom "nil", que j'aurai quand même deviner l'aspect voyage sur le feuve egyptien. Vraiment un super boulot pour Ellena !
RépondreSupprimerLe truc qui m'échappe reste la mangue... J'ai pas trouvé ^^ (mais bon, je le répète, moi et les fruits euh... lol)
Et le jardin sur le toit alors ?
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerJicky, quel beau voyage, comme toujours ..
Pour la note mangue, j'avais lu que c'était de la mangue encore verte ... ça t'aide ?
Hello Julita !
RépondreSupprimerMerci :D ! C'est avec plaisir que nous vous remercions d'avoir choisi J&P Airline :p
Nan mais pour la mangue, avec de l'imagination, pourquoi pas, mais je sais pas, par rapport à Ambre Gris qui ne sentait que ça... comme quoi ! Moi c'est vraiment la paille légérement humide. Mais je ne doute pas ^^
Merci =)
Ma critique de "UJSLT" est sur Auparfum ou alors peut être l'as tu vu sur FB!
RépondreSupprimerPAr contre ce n'est qu'une critique fondée sur un seul test.
Il faudrait que je le sente plusieurs fois et peut être que mon avis changera!
Vu lu et approuvé.
RépondreSupprimerLe Jardin sur le toit, je sais pas pourquoi, il ne m'inspire rien pour écrire.
Ni même pour commenter betement.
Un peu comme Sixtine en fait ^^