M. Proust, Du côté de chez Swann
Une allée au long de laquelle je courrais étant petit.
Je quittai alors l'aire du toboggan en forme d'Obélix. Le sable qui rentrait dans les sandales, le bruit sourd et strident de ma masse qui glissait le long du toboggan chauffé par le soleil de l'après-midi. Les cris des autres enfants qui attendaient derrière moi. Le goût des Craquottes à la fraise (pré-reformulation... oui oui, le parfum n'est pas le seul domaine touché par ce fléau...). Tous les sens de Baby Jicky étaient déjà en éveil. Et dans la lente mélodie de la routine, ce parc je l'ai arpenté très souvent, alors que je n'étais même pas en CP.
Ce parc est le témoin de la plupart de mes émois olfactifs préférés. Allez savoir pourquoi, j'aimais me cacher dans les buissons, essayer de faire le cochon-pendu sur l'araignée juste à côté. Puis il y avait ce bâtiment, aujourd'hui abandonné, où on faisait la queue pour attendre la "Sécu". Et j'ai cru jusqu'à mes 12 ans que la fameuse "Sécu", c'était juste ce bâtiment.
Entrer dedans me projette dans le souvenir d'un parfum totalement ample, complet et exubérant : Giorgio ! Le problème, c'est que c'était horriblement long d'attendre dans la "Sécu". Un mauvais souvenir qui m'a marqué sur le plus américain des parfums !
Mais, vous allez à juste titre me demander où est ce que je veux en venir avec ce titre sur L'Heure Brillante de Cartier ! Du cadran de Mathilde Laurent, on retient les arrêts sur le XIII, le XII ou le IV de l'horloge. Cependant, aujourd'hui, je vous emmène avec moi dans le soleil du midi : réglez votre montre, nous sommes désormais dans la VIème Heure !
Nous vous remercions d'avoir choisi Proust Airline. Vous voyagerez dans les confins de ce parc, qui vous a été décrit brièvement en introduction. Pour vous, je me suis déplacé exprès dans ce petit coin de verdure, à nouveau, appareil photo en main. Après mettre remis de mes émotions, j'ai essayé de prendre les photos les plus intéressantes qui soient, tout en paraissant le moins psychopathe possible.
Tout d'abord, le toboggan Obélix a disparu. Mais l'allée est restée.
Cette allée longe un petit court de tennis, et est juste à côté de la "Sécu". Le sol est fait de "sable de ville" qui rentre dans les chaussures et tache nos souliers d'une couleur blanche tirant sur le beige. Tout y est sec, mais cette ambiance aride est réellement contrebalancée par la généreuse végétation. Et c'est le fait de se cacher dans la végétation, par temps caniculaire qui fait ressortir toutes ces sensations !
La sensation glacée des feuilles cachées dans l'ombre qui courent sur la peau, et la fraicheur de la terre sous nos pieds. Les rayons de soleil qui tapissent discrètement l'intérieur du buisson. Et c'est quand on ressort de ce buisson que tout se joue ! La chaleur immédiate. La montée d'adrénaline, les cris, les odeurs, les yeux aveuglés. Ces fameux yeux qui bloquent la vision ! Tout devient blanc, avec des picots noirs, bordeaux, violets verts et jaunes. Que l'on se relève d'un coup ou que l'on sorte d'un tunnel, c'est cette sensation d'énergie récupérée qui fait de L'Heure Brillante la réminiscence olfactive de ce parc. L'odeur verte et pimpante du buisson, mais surtout l'odeur de l'acier brûlant du toboggan que l'on vient de quitter ! Oui !!! Ce toboggan !!!
Que de souvenirs !!! Et cette sensation d'acier chaud, à la sensation très métallique, qui se fond sur nous qui me rappelle L'Heure Brillante ! Un cocktail allégé par le sirop de menthe très dilué que je buvais en rentrant à la maison, qui rafraichissait tout mon petit corps épuisé.
On se pose finalement. On prend de quoi dessiner, de lire, ou tout simplement on ne fait rien. Quelques heures passent. Et tout à coup retentit dans l'air un "Alexiiiiiiiiis" puissant ! Je me lève d'un bond et je me précipite dans le couloir.
Personne. Mais mes yeux se sont soudainement brouillés dans un blanc infini et se colorant petit à petit...
L'Allée |
Entrer dedans me projette dans le souvenir d'un parfum totalement ample, complet et exubérant : Giorgio ! Le problème, c'est que c'était horriblement long d'attendre dans la "Sécu". Un mauvais souvenir qui m'a marqué sur le plus américain des parfums !
Mais, vous allez à juste titre me demander où est ce que je veux en venir avec ce titre sur L'Heure Brillante de Cartier ! Du cadran de Mathilde Laurent, on retient les arrêts sur le XIII, le XII ou le IV de l'horloge. Cependant, aujourd'hui, je vous emmène avec moi dans le soleil du midi : réglez votre montre, nous sommes désormais dans la VIème Heure !
Nous vous remercions d'avoir choisi Proust Airline. Vous voyagerez dans les confins de ce parc, qui vous a été décrit brièvement en introduction. Pour vous, je me suis déplacé exprès dans ce petit coin de verdure, à nouveau, appareil photo en main. Après mettre remis de mes émotions, j'ai essayé de prendre les photos les plus intéressantes qui soient, tout en paraissant le moins psychopathe possible.
Tout d'abord, le toboggan Obélix a disparu. Mais l'allée est restée.
La "Sécu" |
La sensation glacée des feuilles cachées dans l'ombre qui courent sur la peau, et la fraicheur de la terre sous nos pieds. Les rayons de soleil qui tapissent discrètement l'intérieur du buisson. Et c'est quand on ressort de ce buisson que tout se joue ! La chaleur immédiate. La montée d'adrénaline, les cris, les odeurs, les yeux aveuglés. Ces fameux yeux qui bloquent la vision ! Tout devient blanc, avec des picots noirs, bordeaux, violets verts et jaunes. Que l'on se relève d'un coup ou que l'on sorte d'un tunnel, c'est cette sensation d'énergie récupérée qui fait de L'Heure Brillante la réminiscence olfactive de ce parc. L'odeur verte et pimpante du buisson, mais surtout l'odeur de l'acier brûlant du toboggan que l'on vient de quitter ! Oui !!! Ce toboggan !!!
Que de souvenirs !!! Et cette sensation d'acier chaud, à la sensation très métallique, qui se fond sur nous qui me rappelle L'Heure Brillante ! Un cocktail allégé par le sirop de menthe très dilué que je buvais en rentrant à la maison, qui rafraichissait tout mon petit corps épuisé.
On se pose finalement. On prend de quoi dessiner, de lire, ou tout simplement on ne fait rien. Quelques heures passent. Et tout à coup retentit dans l'air un "Alexiiiiiiiiis" puissant ! Je me lève d'un bond et je me précipite dans le couloir.
Personne. Mais mes yeux se sont soudainement brouillés dans un blanc infini et se colorant petit à petit...
Une chanson qui me rappelle exactement ce même parc, et que j'ai écouté en allant faire les photos...
J'aimerais bien que ma "Sécu" ressemble à ça...
RépondreSupprimerJoli article =)
V.
Bonsoir V !
RépondreSupprimerEh eh... elle était belle ma sécu, hein ;)
Merci en tout cas =)
Quel parfum pour cette saison ! J'ai été le sentir après avoir lu votre article aux Galeries Haussman. La vendeuse a été très gentille, et me l'a fait sentir !
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ! On sent beaucoup le citron vert, dans un coktail dynamique ! J'avoue être très tentée ! Sur ma peau, je pensais qu'il allait être trop masculin pour moi, mais il me va bien. Merci
Bonsoir Anonyme !
RépondreSupprimerEh eh ! Vous avez donc vu Josiane ! Fallait lui dire bonjour de ma part ;) C'est en effet un amour et une excellente vendeuse !
Bref. Je suis content qu'il vous plaise ! J'ai cru comprendre que vous étiez une dame, et je confirme, il est complétement unisexe ! Mon père l'aime beaucoup et il tourne très bien aussi. En tout cas, je suis content de vous avoir poussée à aller découvrir ce petit bijour proustien :D !
Merci =)