jeudi 16 juin 2011

Trois Petits Figuiers

Les Trois Petits Figuiers - © EG pour J&P
Il était une fois, trois petits Figuiers, tous pleins de fruits charnus, et qui s'aimaient tendrement, tout en étant très différents. Le Premier petit Figuier aimait manger et dormir. Le second, le Boisé, aimait la nature et le grand air et le troisième, le Minéral était plutôt sérieux, il aimait lire sur des rochers, face au Soleil à la mer. Ils eurent un jour envie de voir du pays. Aussi, après avoir embrassés leurs mamans respectives (sachant que le Premier et le Minéral étaient frères et embrassèrent la même mère), ils se mirent en chemin.

Mais un matin, ils apprirent une terrible nouvelle : le grand Méchant Loup était revenu au pays ! Et d'après les rumeurs que chuchotaient les molécules odorantes dans l'air, il était proche !


© EG - le Premier Figuier
"C'est notre pire ennemi, c'est nos mamans qui l'ont dit !" s'exclamèrent les trois petits figuiers. Tous les parfums du voisinage ayant regagné leurs maisons, les pauvres petits figuiers comprirent qu'il leur fallait s'en construire une au plus vite. Le troisième petit figuier se mit tout de suite à creuser de bonnes fondations : il voulait construire une maison de pierre. Quant au Premier, il se hâta de tresser des brins de paille qu'il avait trouvés sur une meule voisine : le soir même il acheva sa paillote et put y dormir à l'abri sans plus penser au Méchant Loup.

© EG - le 2nd petit figuier : Ninfeo Mio


Le second petit figuier planta des piquets aux quatre coins de sa cabane de bois et disposa comme il put des branches pour faire les murs, les fenêtres et de quoi meubler sont intérieur. Contrairement à son habitude, il travailla même le deuxième jour pour poser son toit avant d'aller jouer : "qu'il vienne, ce Méchant Loup !" clama-t-il après avoir achevé son oeuvre.


© EG - le 3ème petit figuier : Philosykos


Le troisième jour, le troisième petit figuier avait cimenté le dernier rang de pierre. Ses amis se moquaient bien un peu de lui et de son travail acharné. Lui le disait rien mais, en assemblant sa charpente, il pensait : "pourvu que j'aie le temps de finir !". Le soir, la maison étant achevée, il réalisa qu'il manquait une cheminée : il se remit  à l'ouvrage et, toute la nuit en construisit une bien solide.




Le lendemain, l'évidence ne fit hésiter aucun des figuiers, la grosse voix avait retenti dès le lever du jour : "qui a osé s'installer dans MA clairière ?" gronda le Méchant Loup. Puis, voyant que ce n'était que trois petits figuiers boisés, il se ravisa : "Hum... moi qui rêvait de m'amuser un peu, voilà une réelle opportunité de "jouer" avec les figuiers jusqu'aux notes de fond...".
Entendant cette sombre voix, les trois figuiers, leur sève glacée d'effroi, se ressaisirent et coururent bien vite se mettre à l'abri, chacun dans sa maison.

Le Méchant Loup se précipita sur la paillote du Premier Figuier, et vaporisa si fort son parfum, que la protection du Premier s'envola tout de suite. Profitant du petit essouflement du Méchant Loup, le malheureux petit figuier se précipita chez son ami.
"Au secours Ninfeo ! Ouvre-moi vite !". Le Boisé lui ouvrit, et le Premier se réfugia dans la cabane de bois de son ami. Le Méchant Loup s'approcha alors de la cabane et atomisa si fort son jus que celle-ci trembla, craqua... mais résista ! Surpris, le Méchant Loup inspira alors plus profondément et vaporisa, vaporisa si longtemps que la cabane du second petit figuier s'éparpilla autour des infortunés bijoux parfumés.

Tandis que le Méchant Loup toussait tout en reprenant son souffle, les deux petits figuiers coururent chez leur ami : "Au secours Philosykos ! Ouvre-nous vite !". Et le plus sérieux des trois figuiers, ouvrit sa porte et le Premier et le Boisé se réfugièrent dans sa maison de pierre. Alors le Méchant Loup se planta devant la maison de pierre, ôta son bouchon pour mieux vaporiser sa colère, retroussa ses manches, inspira et pulvérisa comme il l'avait fait sur la cabane.
La maison ne bougea pas.

Les 3 Figuiers protégés - -© E. G.

Une fois qu'il eut bien toussé quelques gouttes de son jus, craché notes de tête et juré sur ses notes de fond, le Méchant Loup reprit son souffle. A l'intérieur, les trois petits figuiers étaient dans la plus grande des angoisses. La seconde pulvérisation fut encore plus grande et plus longue, et sa puissance était incroyablement plus impressionnante que les précédentes. Mais la maison tint bon.

Fou de rage, le Méchant Loup s'étranglait, haletait, et à l'intérieur, les petits figuiers s'embrassaient, pensant que ce serait la dernière fois. Le Méchant Loup inspira si fort qu'il créa une tempête parfumée, et vint la vaporisation, la dernière, la plus terrible... Tout s'envolait autour de la maison de pierre : herbe, terre, cailloux, tout... sauf la maison ! Epuisé, humilié, le Méchant Loup s'éloigna.

Les trois petits figuiers tremblèrent de peur encore très longtemps. Ce n'est que tard dans la nuit qu'ils purent fermer leurs bouchons et se reposer, blottis les uns contre les autres. Mais au petit matin, réveillé par des bruits de frottements de verre sur le toit, le troisième petit figuier secoua ses amis : "Vite ! Aidez-moi ! Allumons le feu sous le distillateur !". Tandis qu'ils vaporisaient du vent pour attiser le feu, de la suie tombait dans le distillat.

Le distillateur bouillonnait quand une énorme masse noire s'abattir dans une gerbe d'étincelle, d'huiles essentielles, et surtout de cris : "Waouuuuu !!!". Brûlé, ébouillanté, pelé et parfumé clandestinement et à vie, le Méchant Loup ressortit aussitôt par là où il était entré.

Les 3 Petits Figuiers , se reposant sous la voute étoilée - © EG pour J&P
On raconte que dans la clairière, on peut encore voir trois petites maisons de pierre. Mais ce n'est pas vrai. La vérité, c'est que le troisième petit figuier agrandit sa maison pour accueillir ses deux amis et les deux mamans, Olivia et Isabelle (ainsi que tatie Camille les jours où la sieste et les festins le permettent). On dit aussi que Premier Figuier fabriqua des lits douillets pour se reposer sous les autres vrais figuiers, que Ninfeo Mio installa un hamac, et que Philosykos bâtit une bibliothèque de pierre, pour se détendre en fin de journée, au coin de la cheminée...
J.

Texte librement inspiré de la version de  Jean Claverie des Trois Petits Cochons

22 commentaires:

  1. Bonjour Jicky,

    J'ai bien aimé cette nouvelle version du Grand Méchant Loup et les trois petits... ;-)
    Amusant, on voit le(s) photographe(s) dans le bouchon doré de Ninféo Mio. Chouette endroit ! Les vacances ? Jolies photos, ça donne terriblement envie de vacances ^_^

    Bises et bonne soirée, Vivi

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  2. Ouiiii !!! Bigre de bouchon ! Mais comme on disait, c'est le fun en fait, c'est plus humain ! (d'ailleurs, au passage, le flacon de Ninfeo salut énormément son papa : dau !).

    Et pour la petite histoire, ces photos à la plage ont été prises à... Omaha Beach, la seule plage de normandie où le débarquement a échoué (celle du film du soldat Ryan).

    Merci Vivi =)

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  3. Curieuse comme je suis, j'aurai encore plus apprécié si j'avais pu mieux voir vos visages dans le bouchon ;-) Et ça donne aux photos beaucoup de charme ! ;-)

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  4. Ah ah la grosse curieuse :p
    C'est ça le truc dévoiler une partie du mystère et en entretenir suffisamment :p

    Merci en tout cas =)

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  5. Bonjour petit Ninfeo...
    Et bonjour Mr et Dr
    Alors, LA question: l'ultime figuier chéri que vous recommandez s'il ne doit y en avoir qu'un?
    Perso, je vote Ninfeo et pas juste pour soutenir Goutal, mais parce que c'est celui qui est le plus changeant. (Et que j'adore le vert, on est bien d'accord!)

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  6. T'as vu ! Il est beau ton Ninfeo hein :D ! Je l'ai relooké au niveau du bouchon juste...

    Question horrible que tu me soumet là ! Mais je dirai aussi Ninfeo, parce qu'en effet, c'est le plus original, le plus réaliste dans l'ambiance "sud de la france" aussi. Très boisé, très vert, très hespéridé, très... Love.

    Mais j'aime tellement Philosykos aussi... C'est horrible ces questions là !

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  7. Oh non, encore des parfums que je n'ai pas eu le temps d'essayer... Les parfums boisés ne m'ont jamais correspondu (donc j'en essaye rarement), mais sait-on jamais !
    Merci de m'avoir laissé un commentaire, ça m'a rappelé que ça faisait looooooonnnnngtemps que je n'étais pas passée ici...
    A plus ! :-)

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  8. Ah mais tu ne parle pas du premier figuier... Parce que c'est le moins intéressant? J'avoue que c'est mon avis, même si je l'aime bien, mais je trouve les deux autres de loin supérieurs.

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  9. Mesqualine : non il faut absolument les tester ! Ce ne sont pas de purs boisés, ceux là sont tendres, verts, fruités, secs, différents... De rien, mais maria c'était juste trop bon ^^


    Dau, j'adore le Premier Figuier, je l'adore vraiment beaucoup ! Mais disons qu'il moins original. Il est vraiment magnifique, mais voila quoi, les deux autres ont un petit truc en plus...

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  10. Bravo, très bel article, talentueux!

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  11. Bonjour Jicky,
    Pourrais-tu m'en dire un peu plus concernant Philosykos que je n'ai pas eu la chance de tester, mais je sens qu'il pourrait me plaire.
    Dau tu dis le trouver plus intéressant que Premier Figuier ?...
    Merci à tous les deux et à tous ceux qui pourraient m'éclairer !

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  12. Bonjour Amalia,

    Je me permets Jicky de répondre à Amalia, tu ne m'en voudras pas j'espère ? ;-)

    J'ai eu la chance d'avoir un échantillon de Philosykos la dernière fois que je suis allée sur Bruxelles et c'est sans grande conviction que je l'ai un soir testé sur peau, Ninféo et Jardin Mèd me suffisaient...

    Et dans la minute en sentant Philosykos, je suis restée le nez scotché sur le poignet jusqu'au moment du dodo. Rien à voir avec Ninféo Mio que je trouvais sublime, plus douce figue et qui me comblait parfaitement. Rien à voir, non plus avec Jardin en Méditerranée, qui pétille en été.

    Cette figue-là, ce n'est pas seulement une figue, c'est le figuier tout entier qui est évoqué : les racines, la terre, la sève lactée, le tronc rugueux ET doux, les feuilles vertes brillantes, le soleil et l'ombre. Bref, un parfum très réaliste qui fait parti de mon top 3 "figue" et qui me donne envie de vacances dans un hamac à lire des bouquins à l'ombre d'un figuier ^_^

    Pour tout dire, avant que Jicky ne poste cet article, j'en ai envoyé un à Jeanne à propos de Philosykos, il attend sagement dans la longue file d'attente des publications... ;-) Il faut croire qu'on était connecté Jicky !^^

    Par contre, il faut vraiment que j'aille sentir le premier d'Olivia Giacobetti chez les AP, je ne le connais pas encore celui-là ...

    Bises au N°5 aujourd'hui

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  13. Salut vous deux !
    Eh Vivi ! on était connectés ^^ (j'ai quand même le projet d'écrire un jour sur Philosykos rien que sur philosykos, mais si tu publies sur auparfum, alors je mettrais en commentaire ^^)

    Pour moi Philosykos, pour moi c'est pas trop le figuier, mais vraiment la figue. J'ai l'image d'uen figue qu'on aurait posé sur une pierre, en plein soleil du midi, et qui sous la chaleur, aurait à moitié explosée, et on est presque capable de voir les petites graines de la figue lorsqu'on sent philosykos !

    Au début, dans l'article, je l'avais appelé le Charnu, mais finalement je l'ai appelé le Minéral, parce que pour moi c'est vraiment ce qui fait sa particularité : l'odeur de la pierre chauffée au soleil et de la figue. C'est plus en fond qu'il se fait boisé et évoque le figuier que Vivi ressent. L'ombre en effet...

    Un figuier original et magnifique ! (j'ai aussi un peu une note de paille en fond, en couleur je vois le blanc, le violet, le jaune et le gris)

    Merci =)

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  14. Presque les mêmes couleurs, à la place du jaune, je pensais vert anis ;-)
    La roche, j'y songeais très fort mais je n'ai pas osé en parler dans mon article, je croyais que mon nez avait un bug ^_^

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  15. Mon ressenti est plus ancien et je les connais moins, mais le Diptyque me semblait plus juteux, plus fruit et l'Artisan m'avait paru du coup plus sucré, pas confit, parce qu'on n'est pas chez lutens mais moins gorgé d'eau, moins fruit frais.

    Ninfeo, clairement, c'est autre chose, pas juste un parfum autour de la figue: le vert est quasiment plus présent que la figue.

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  16. Vivi !!!!! Tu met le doigt là où j'ai exactement l'esprit aussi !!! La note anis !!! Mais ouiiiii !!!! Complétement, à chaque je sens une note d'anis ! Et c'est exacrtement ce jaune que je vois ! Putain, la vache, je suis content ^^

    L'Artisan est plus vert en fait. Plus ombre du figuier, avec un feuillage assez gros et quelques fruits. Plus réaliste, mais un poil moins romantique

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  17. La sève lactée, l'odeur de la terre et du feuillage, le fruit juteux pas trop sucré posé sur une pierre chauffée par le soleil et la note boisée en fond. Je crois que je le tiens.
    Je bave un peu là pour tout vous dire.
    Merci merci merci !
    Bises à tous les 3. (À L'Eau de Gentiane Blanche apaisante et ressourçante après une rude journée)

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  18. C'est complétement ça !
    Pas vraiment terreux juste. Mais sinon, tu vises à 300% juste !

    Tu nous tiens au courant ;)
    Bises à toi

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  19. Bonjour, bonjour matinal ;-)

    Je me pose des questions ce matin. Vous me faites douter de mon ressenti Dau et Jicky. J'ai testé hier soir Philosykos sur un poignet et Ninféo Mio sur l'autre. Evidemment ce sont deux parfums verts (pas très intelligente, j'admets ! ^^).

    Philosykos, je le trouve plus réaliste que Ninféo. Et soit, j'ai une peau qui fait ressortir les fonds presque dans l'immédiat, soit c'est mon nez qui n'est pas encore assez aguerri mais Philosykos pour moi, c'est la figue encore très verte et immangeable en train de mûrir entre ombre et soleil ET le figuier tout entier, la sècheresse de son côté boisé adoucit par une sève lactée.

    Alors que Ninféo Mio, vif, frais, pétillant qui s'adoucit avec le temps, c'est essentiellement la figue à peine mûre que la gourmandise d'une main retire du figuier, au petit matin, juste avant qu'elle ne tombe d'elle-même.
    C'est cette sublime douceur de la peau de la figue, encore verte. Cette fragilité de la peau duveteuse, comme un fin papier de soie. On touche du doigt la perfection. Des deux mains, on ouvre avec jubilation cette figue pour y découvrir une chair palpitante, généreuse, gorgée de sève suave à peine sucrée, tout juste mangeable. Une figue cueillit au meilleur moment, juste avant qu'elle ne soit vraiment trop sucrée, juste le fruit jeune et vierge. A cet instant, on meurt d'envie que d'une chose, y mordre à pleine dents avec un plaisir proche de la jouissance.
    Un parfum tout en équilibre, d'une beauté saisissante, vert acide qui devient d'une douceur subtile.
    Un parfum prégnant, poignant, sur le fil de la perfection, qui sublime la réalité et rend cet acte de gourmandise d'un romantisme à fleur de peau, pas loin de la honte d'avoir pêché...

    Je n'ai même plus besoin de dire où va ma préférence MAIS le réalisme de Philosykos me charme presque tout autant et prends la deuxième place dans mon coeur !

    Les deux sentent encore ce matin, Philosykos, c'est l'été, une fin d'après-midi. Ninféo Mio, c'est le printemps à l'aube...

    Bonne journée et bises à vous tous,
    Vivi

    P.S. : Et dites-moi si je me trompe, j'ai encore beaucoup de choses à apprendre !!! ;-)

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  20. nan je te trouve très juste ! Il n'y pas de questions d'apprentissage, mais de ressentis.

    Quand un parfum évoque tant de choses, ça ne veut pas dire qu'il y a une réalité absolue. Ca veut juste dire qu'il est réussi.

    Et par syllogisme, Ninfeo Mio, Premier Figuier et Philosykos sont de très beaux parfums !

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  21. Ninfeo est une merveille qui m'evoque surtout énormément la feuille de tomate froissée ...et du coup, pas particulière'ent le jardin italien que je ne connais pas ...mais tous les jardins, et évidement celui de mon grand père...en Normandie ...pas très loin de omaha beach d'ailleurs....

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    1. aaaah Team Normandie aussi :D !!!!

      Ninfeo est une merveille. Point ;)

      J.

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