vendredi 8 octobre 2010

Les Fleurs du Malle

Par Phoebus.


Lorsqu'on rentre dans une boutique Frédéric Malle pour la première fois, on en ressort toujours amoureux d'une fleur. Parce qu'une fleur, c'est comme une femme, au fond. Et moi j'ai eu cinq amours dans ma vie...




Carnal Flower, la Passionnée. Possessive, jalouse, capricieuse, sulfureuse. Un caractère bien trempé importé des Iles. Une métisse sublime, qui sentait la fleur blanche à des kilomètres à la ronde, et ne laissait jamais personne indifférent. Un caractère polarisant, comme on dit, ça c'est clair. Même avec moi. Je l'aurais préféré plus discrète, j'aurais tellement voulu qu'elle me soit entièrement fidèle (comme elle l'exigeait sans concession avec moi). Mais elle aimait plaire plus que tout, et nous passions nos journées à nous crier dessus, à tenter de convaincre l'autre, le faire changer. On se menaçait tous les jours de se quitter, pour mieux nous réconcilier sur l'oreiller. Sans doute le seul moment de la journée où on s'aimait vraiment. Je n'oublierai jamais l'odeur de sa peau quand nous faisions l'amour ; cette soie tiède et crémeuse qui exhalait pourtant une fraicheur mentholée. Et ça durait des heures jusqu'au matin où on ne se disait plus rien, moi allongé en diagonale sur le matelas et elle, de dos, enroulée dans un drap blanc. Ce matin là, un rayon de lumière filtrait entre les volets fermés, faisant valser la poussière dans son faisceau. Je donnai un ultime baiser sur la joue de Carnal Flower. Elle ne sentait plus que des relents de tabac froid. Notre feu s'était éteint, et j'étais certain qu'il valait mieux partir avant qu'il ne se rallume.












Je ne savais plus très bien ce que je voulais à ce moment là, et c'est un peu piteusement que je suis allé frapper chez Une Fleur de Cassie, la Pure. Ma meilleure amie depuis toujours. Raisonnée, sage,  sincère. Elle ne m'a pas posé de question quand elle m'a ouvert tard le soir, que je sentais un peu l'alcool et que j'étais trempé par la pluie. Je n'osais plus retourner dans mon appartement, en sachant qu'une fleur carnivore m'y attendait de pieds ferme... Enfin bref, Cassie m'a fait rentrer immédiatement. Elle a écouté mes problèmes toute la nuit, en me fixant de ses si beaux yeux vert clair qui ne cillaient jamais. Nous nous sommes assoupis dans les bras l'un de l'autre, et depuis, pas à pas, comme un prolongement naturel à notre longue amitié, nous avons commencé à sortir ensemble. Et avec elle, ça a duré. C'était platonique, mais ça a duré. Elle n'avait pas l'opulence de Carnal, Cassie était tout en transparence, en fragilité, en fugacité. J'aimais bien ça. Je n'en étais pas fou, mais j'aimais bien ça. Elle savait se taire, s'incliner. Peut-être un peu trop. Et peut-être que ça m'agaçait un peu, tout bien réfléchit. Oh, et puis un jour, j'ai décidé d'arrêter de me voiler la face : je l'aimais bien, mais je ne l'aimais pas. J'avais besoin d'elle, et elle m'a guérit. Nous étions un frère et une sœur déguisés en couple. Ça n'allait mener nul part. Je lui ai déclaré cela, de façon un peu plus étoffée cependant, alors qu'elle taillait les haies de son jardin un matin d'Avril. Je ne savais pas si c'était la pluie sur son visage ou si elle pleurait, mais elle m'a sourit et elle m'a dit qu'elle comprenait, qu'elle acceptait. Non, elle ne pleurait pas, c'était bien la pluie : ses grands yeux verts transparents n'ont toujours pas cligné.
Peut être que moi j'aurais changé d'avis si elle m'avait dit que non, elle ne comprenait pas...







Après deux histoires qui n'avaient pas marché, il était temps de calmer les choses et de me concentrer un peu sur moi. Dans ces moments là, un homme sait qu'il pourra toujours se tourner vers sa mère ; je suis donc allé passer la fin du mois de juin à la campagne, chez mes parents. Allongé sur une chaise longue, je lézardais au soleil en écoutant parler "la seule femme de ma vie qui ne sortira jamais de mon cœur" (comprenez : ma mère. C'est comme ça qu'elle se présente elle même quand elle en a l'occasion). Sa voix me venait de derrière les kilomètres de linges qu'elle faisait sécher, et c'est avec enthousiasme qu'elle m'avouait à quel point elle était contente de mon petit séjour ici. Mais soudain, mon odorat s'est emballé, à tel point que mes autres sens avaient reculé à l'arrière plan de ma conscience. Alors que j'humais l'air à fond, la voix de ma mère n'était plus qu'un murmure lointain, et je ne pouvais fixer mon regard nul part...Une jeune femme était passée dans un sillage de papillons mauves. Ma vue n'est revenue que quand les papillons se sont tous dispersés, et j'ai eu juste le temps d'apercevoir une cascade de boucles châtain clair disparaitre derrière les lilas en fleur. Attendez, des lilas ?
Non, ce ne serait pas..?
"Bonjour, Lilas !", s'exclama ma mère. Je me redressai aussitôt et tendit l'oreille. Je distinguais leurs ombres de profil, derrière le drap étendu entre nous, mais je n'arrivais pas à entendre la suite de la conversation. C'était donc Lilas, la "petite Lilas"...La fille des voisins, la Rêveuse, la douce, la romantique. Qu'est ce qu'elle avait grandit ! La dernière fois que je l'ai vu on venait de lui poser un appareil dentaire, et moi je quittais notre village pour aller à l'université. C'est hallucinant comme les rapports peuvent changer en grandissant ! Les six ans qui nous séparent étaient comme un fossé infranchissable à l'adolescence, tandis que maintenant...
J'hésitais à me lever. Je désirais plus que tout suivre les papillons mauves et remonter jusqu'à elle. La suivre partout. Lui faire réviser son bac de français, lui lire Baudelaire en improvisant la fin d'un poème pour coller à la description de son visage. Regarder les étoiles avec elle, allongés dans le champs de Monsieur Sisley...
Là, ma mère me passa la main dans les cheveux, m'arrachant à ma rêverie. J'écoutai d'une oreille distraite la conversation qu'elle me rapporta, décidant qu'il serait plus raisonnable que je ne m'accroche pas trop à la petite Lilas. Je ne la connaissais pas vraiment, après tout, et elle n'avait fait que passer...





Après les vacances en famille, c'était ensuite le tour des vacances entre amis à Barcelone. Dix bonnes heures de covoiturage avec mes meilleurs amis, Allure Blanche, A Scent, Cristalle, Eau Sauvage et Cassie. Oui, Cassie ! Je n'étais pas à l'aise au début, je suppose qu'elle non plus mais nous avions tous nos amis en commun alors on était un peu obligés. Non, en fait ça allait, il suffisait juste qu'on ne soit pas placés côte à côte pour éviter un silence gêné et pesant dans l'habitacle. En revanche c'était un peu plus compliqué par la suite quand j'ai fais la rencontre de Lily, le deuxième soir...Lily l'Aventureuse, l'optimiste, la spontanée.
On s'est rencontré en boite, et je ne pensais pas la revoir dès le lendemain matin au stand de fleurs du marché ! Elle a eu l'air agréablement surprise, et moi je ne cachais pas ma jubilation. Je craquais pour son large sourire...Mais attention, rien à voir avec les sourires américains formatés, son sourire à elle était typiquement du sud : large, sincère, chaleureux, communicatif. Même lorsqu'elle ne vendait pas des fleurs au marché, elle exhalait une odeur verte et vaporeuse comme si elle transportait avec elle un énorme bouquet de lys. Ele nous a fait découvrir la ville en scooter, ainsi que les meilleures plages du coin. On riait beaucoup parce qu'elle ne parlait pas français, et nous, nous avions des rudiments d'espagnols qui dataient quand même du collège...Mais on arrivait à se comprendre (parfois). J'adorais sa voix chaude et grave, la façon dont elle roulait ses "r"...J'avais l'impression qu'elle me chantait à l'oreille.
C'est d'ailleurs ce qu'elle a fait, un soir, en s'accompagnant de ma guitare. Nous n'étions que tous les deux sur la plage. La chanson était triste, mais avec elle, rien n'était jamais vraiment triste, alors je souriais d'une oreille à l'autre lorsqu'elle eu fini de gratter le dernier accord. Il y a eu quelques secondes de silence total, puis elle s'est jetée sur moi en riant pour m'embrasser. Sous le soleil couchant, les effluves marines se mariaient divinement bien avec les lys de ses cheveux blonds... Et lorsque mes yeux se sont rouvert, il y avait des étoiles au dessus de moi. Lily s'était levée d'un bond tandis que moi je peinais à me redresser sur un coude en me demandant pourquoi elle s'agitait ainsi soudainement. En déglutissant, j'observai ses vêtements qui tombaient dans le sable, un à un, formant un petit tas de tissu sous mon nez. Elle a fait volte-face et s'est mise à courir nue vers la mer noire et calme, en riant et criant quelque chose en Espagnol. Sûrement que je la rejoigne. Je me levai péniblement, m'approchai du rivage et fit tremper mes pieds. Elle m'envoya de l'eau avec ses main, en me charriant dans sa langue, et moi je ne savais plus vraiment comment lui annoncer que je devais partir ce soir. J'avais essayé d'aborder le sujet, hier et avant-hier, mais elle ne pouvait pas comprendre...Tant pis. Avec un pincement au cœur, j'entendis le crissement des pneus sur le sable derrière moi, les phares qui balayaient la plage en passant, et les coups de klaxon d'Allure blanche qui m'étaient destinés. Lily ouvrit des yeux étonnés, tandis que j'haussais des épaules d'un air navré. J'aurais dû lui crier au revoir, lui dire que je tenais à elle et que j'aurais aimé la revoir un jour mais les mots n'ont de sens que si on les comprend, et elle, elle ne comprenait rien depuis le début. Je lui ai donc laissé ma vieille guitare, et en échange j'ai pris un lys dans le bouquet qu'elle transportait avec elle.
Dans la voiture, je n'ai pas beaucoup parlé. Je respirais mon lys en silence, la tête appuyée contre la vitre de la banquette arrière....





Quelques jours plus tard, fin août, nous reprenions le boulot. Mon lys s'est fané sur mon bureau, et je crois qu'à partir de ce moment là j'ai cessé de penser à Lily, à la méditerranée et à tout le reste : j'avais du travail par dessus la tête, pas le temps d'être fleur bleue, de toute façon j'avais déjà assez donné cette année. J'ignorais les yeux doux que me faisait Carnal Flower depuis la photocopieuse (oui, elle avait fini par cesser m'en vouloir et ne plus souhaiter dévorer tout cru Cassie...Mais il lui a bien fallu presque un an, tout de même ! ). Elle voulait que je l'accompagne à la traditionnelle soirée de rentrée de mon supérieur, ce soir (officiellement c'était une manière de fêter la nouvelle année bureautique à venir et d'"unifier les troupes", mais officieusement je savais qu'il s'agissait de son anniversaire...). Mon chef devait approcher les soixante-trois, j'ai lu sa fiche "sans faire exprès" en faisant jouer mes relations avec les secrétaires. Je n'avais pas vraiment envie de venir à sa soirée, celle de l'année dernière était ennuyeuse à mourir, mais il est devenu veuf il y a quelques mois donc bon...J'escomptais passer en coup de vent pour lui offrir une bouteille de vin, en m'autorisant peut-être une petite tape dans le dos.
Mais le soir même, je n'ai malheureusement pas pu trouver mon chef tout de suite. Malheureusement...
J'errais dans le hall avec ma bouteille de vin sous le bras, entre les petits cercles de conversations qui s'étaient formés ici et là. D'habitude, Azzaro accueille à bras ouverts les nouveaux arrivés...Seulement là, j'entendis des talons claquer derrière moi – donc aucune chance pour que ce soit Azzaro – je me retournai et m'aggripai un peu plus fort au goulot de ma bouteille de vin. Une superbe femme, un peu plus âgée que moi, me toisait de haut en bas derrière ses cils interminables. Son regard vert sombre acéré tomba sur l'étiquette de la bouteille que je portais et elle commenta : " Saint-Emilion 98...Vous avez du goût, vous", puis elle me gratifia d'un sourire en coin, du bout de ses lèvres rouge sang. Je ne savais pas très bien quoi lui répondre tellement elle m'impressionnait. Elle n'avait plus l'âge pour faire du mannequinat mais tout chez elle, de sa démarche à son port de tête, indiquait qu'elle était issue de ce milieu. Rien d'étonnant à ce que je n'ai jamais eu le souvenir de l'avoir croisé dans les couloirs de l'entreprise avant.
Elle avait quelque chose de magnétique, d'indéfinissable. Impossible de ne pas la remarquer. Impossible de ne pas chercher à la regarder. Sur ce point elle me rappelait un peu Carnal Flower, mais à la différence de cette dernière, la Femme en Rouge ne semblait pas désirer attirer l'attention...Au contraire elle avait l'air du genre à choisir ses cibles très précisément.
Elle commença à marcher, sans me demander s'il fallait que je la suive ou non (de toute façon je n'avais pas le choix, elle m'avait enchainé). Elle me posait des questions incessante au rythme du claquement de ses talons, et je m'efforçais de répondre tour à tour de façon drôle, intelligente, pertinente... Ma plus grande peur était de faire un bide ou de dire quelque chose de déplacé en sa présence. Je me sentais tellement inférieur à elle. Elle ne riait jamais à mes blagues les plus recherchées, elle n'affichait qu'un léger rictus avec un petit air satisfait. Elle acquiesçait à mes thèses sur la société actuelle, mon avis sur le cinéma contemporain, sans jamais rien livrer de ce qu'elle pensait...Mais toujours avec son petit air satisfait, comme si elle cochait point par point une liste dressée mentalement...Et j'ai su que j'avais réussis l'examen lorsque nous nous arrêtâmes devant une porte, au fond d'un long couloir. La chambre de la femme de ménage. Je n'eus même pas le temps de me demander comment ni pourquoi elle connaissait si bien l'immense demeure d'Azzaro, car elle ouvrit la porte sans me lâcher de son regard hypnotisant. Elle murmura son ordre, qui tenait en quatre syllabes, et c'est ainsi que j'ai fais une bêtise.
Je zappe les détails, ce serait trop long à écrire, mais c'était le meilleur coup de ma vie. Elle m'ordonna de partir dès que nos souffles eurent repris un rythme normal, et je m'exécutai aussitôt. Étrangement, cela ne me dérangeait pas d'être traité de la sorte, et tout en cherchant le chemin vers la sortie j'essayai de me remémorer comment je suis tombé dans ses filets, à peine une heure plus tôt...
Mon cœur s'emballa quand j'entendis à nouveau les claquements de talon délicieusement familier derrière moi, alors même que je m'apprêtais à franchir la porte. Tout sourire, je fis volte-face et mon visage se décomposa de façon comique devant le triste tableau qui m'était présenté.
"Oh non, vous partez déjà ? Quel dommage que nous n'ayons pas pu bavarder un petit peu avant...Laissez moi au moins vous présenter ma nouvelle femme, Une Rose ! ". La Femme en Rouge lâcha la main d'Azzaro, mon supérieur, pour serrer la mienne avec fermeté. Elle s'autorisa même un petit clin d'œil discret. Et moi, tout ce que je trouvais à me répéter mentalement, c'était que j'étais sacrément dans la merde. Et ce à cause d'une Rose, la Charmeuse, la tentatrice, la manipulatrice...

18 commentaires:

  1. Bon, je vais préciser pour une certaine Anonyme : non, je n'ai pas sacrifié le titre de ton bouquin préféré, c'est un jeu de mots avec les Editions de parfum Frédéric Malle...

    En tout cas merci à ceux qui auront lu l'article jusqu'au bout je me suis un peu lâché là ... :)

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  2. Un mot: génial
    Je me suis régalée.

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  3. Je me suis délectée! Bravo pour autant d'imagination! Et puis j'adore tous ces parfums (enfin presque tous car je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir une rose)

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  4. Wahou !

    Eh beh mon vieux ! Bravo Phoebus ! J'adore cet article !!! (je vais essayer de mettre des images un peu plus tard...)

    Cellist et Naty ! Merci !!!

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  5. Bravo pour votre article. Ca m'a donné vraiment envie de découvrir ces parfums mais là où j'habite (Royan) ils sont introuvables... J'ai contacté la boutique dans le 16 ème arrondissement de Paris qui m'a conseillé de remplir le questionnaire sur le site Frédéric Malle avant de commander mes échantillons (les 3 échantillons sont offerts mais il faut payer les frais d'envoi) C'est cher mais je sens que je vais me faire plaisir! Aline

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  6. Bravo, quel boulot !!
    Je ne suis pas adepte des Malle mais les récits sont vraiment très bien écrits .
    Le jeu de mots du titre est excellent, moi aussi c'est mon poète fétiche ^^

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  7. @Aline : si vous voulez, je veux bien vous envoyer un échantillon d'Une Fleur de Cassie, il est pas fait pour moi... je vous laisse mon mail si vous voulez me contacter : alexis_toublanc@hotmail.fr (ça fera dejà un échantillon en moins à commander !) et merci pour ces beaux compliments, je les transmettrais à Phoebus, l'auteur du texte !

    @Julita : oui, Phoebus en a bavé... je sais pas comment il a fait ^^ comment ça pas adepte des Malle ? :O ! Blasphème !!! Ca dépend lesquels aussi... Baudelaire, c'est moi aussi un de mes poètes préféré ! (j'avoue bien aimer Rimbaud aussi, mais c'est différent, au final je préfére Baudelaire quand même !)

    Vive l'odorat !

    Jicky

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  8. Jicky, je connais juste LE PARFUM DE THÉRÈSE, UNE FLEUR DE CASSIE et LIPSTICK ROSE qui ne m'ont pas emballée . L'EAU D'HIVER m'a plu davantage avec son mimosa tout doux et poudré mais je ne me l'achèterais pas non plus .
    Par contre il faudrait que je teste CARNAL FLOWER ^^

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  9. Pour moi les indispensables chez Malle, c'est : Dans Tes Bras, Une Rose, Musc Ravageur, Geranium Pour Monsieur, Le parfum de Thérèse, L'Eau d'Hiver, ...

    Carnal Flower c'est une tubéreuse assez sauvage et selon moi humide, mais elle est pas faite pour moi...

    Mais les Fleurs du Malle sont quand même à découvrir !

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  10. Jicky, merci pour votre offre, c'est très gentil mais j'ai regardé leur site et rempli le questionnaire. J'attends de voir ce qu'ils me recommandent mais je suis surtout attirée par Lys Méditerranée, Carnal Flower & Géranium pour Monsieur (pour mon ami). Aline

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  11. Merci tout le monde ^^

    Non, bah je l'ai écrit assez vite en fait...Pas compliqué vu que c'est en grande partie autobiographique (dieu merci je n'ai pas encore croisé le sillage d'Une Rose par contre !). Et j'ai assez schématisé les caractères en m'aidant des portraits astrologiques. Dans l'ordre : Lion, Vierge, Cancer, Bélier, Scorpion.

    Normalement à la fin je comptais demander "quelle type d'amoureuse êtes vous..?"
    On sait jamais, ça peut aider pour faire un choix !

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  12. Hé bien Jicky, je suis interessée par l'échantillon d'Une fleur de Cassie, s'il est toujours à prendre!

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  13. ^^ j'aime déchainer les passions !

    Envoyez moi un petit mail, puis je verrai si j'aime bien la couleur de vos chaussettes !

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  14. Eh bien moi, je suis très "gênée" (je plaisante) car j'adore "Une Rose" et je ne porte pas (ou presque jamais) de talons hauts... et je ne dois pas impressionner à ce point ... Bon, en fait, ce parfum opulent doit certainement donner de l ' assurance !

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  15. Hé bien moi je porte mon échantillon d'une rose en ce moment et je ne mets jamais (ou presque.........Non je plaisante xD) de talons hauts non plus ^^. Mais effectivement, je le trouve très confortable, et je ne sais pas si ça me donne vraiment de l'assurance mais ça s'en rapproche un peu quand même. Ce n'est pas donné à tout le monde de porter de l'absolu de rose turque, alors il faut lever le menton ;)

    Celui avec lequel je suis le plus à l'aise est Lys Méditerranée...J'aimerais bien l'acheter mais on entre en automne alors bon ça ne vaut pas trop le coup...

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  16. Milles merci, Phoebus, c'est très bien écrit, très drôle et touchant. J'ai mieux compris pourquoi j'aime autant Lys Méditerranée, grâce a ta description de Lily. Ca me ressemble beaucoup, en fait. Merci encore!

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  17. J'adore ! Quel article superbe ! et plein d'humour... Un grand, grand plaisir, et en l'occurrence des portraits qui correspondent aux impressions respectives que m'ont faites ces parfums. ;)

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  18. Bonsoir Maowel !

    Personnellement, j'aime beaucoup la partie avec Lily... Phoebus a fait fort ! C'est vrai que les impressions sont personnelles et en même temps très justes !

    Bon dimanche =)

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